La Semry vient de réceptionner de nouvelles pompes pour près d’un milliard de francs CFA.
La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) vient de se doter de 12 pompes hydrauliques toutes neuves. L’acquisition de ce matériel est une véritable bouffée d’oxygène tant pour la Semry que pour les riziculteurs, car après plus de 30 années de fonctionnement, les premières pompes installées dès la création de la Semry étaient devenues vétustes et tombaient régulièrement en panne. Ce mauvais état des pompes était la cause majeure des tensions récurrentes des riziculteurs de Maga et de Yagoua qui, à plusieurs reprises avaient posé des actes de vandalisme dans les locaux de la direction générale de la Semry.
il est question maintenant de réhabiliter toutes les 18 pompes hydrauliques réparties dans les quatre stations de pompage. Il faudra encore une pompe dans la station de Marao et celle de Balgam, tandis que les stations de Vounaloum et de Balgam recevront chacune deux nouvelles pompes. Marc Samatana, le Dg de la Semry rassure que l’acquisition des six pompes restantes n’est plus qu’une question de temps car le Projet d’amélioration de la compétitivité agricole (Paca) est en train de prendre des dispositions pour acquérir ce matériel et l’offrir à la Semry, selon les termes de l’accord qui lie ces deux structures. En réceptionnant cet équipement, le Dg n’a pas manqué de tendre une fois de plus la main aux pouvoirs publics afin qu’ils dotent la Semry d’engins de génie civil car les autres pèsent sous le poids de l’âge.
Malgré ces dispositions prises pour assurer des lendemains qui chantent à la Semry, il reste un inconnu qui est de l’ordre naturel ; il s’agit de l’étiage des eaux du Logone, doublé d’un ensablement à grande vitesse. Pour éviter des désagréments, Marc Samatana recommande aux riziculteurs de ne pas exploiter de très grandes surfaces pour ne pas entretenir une très grande pression sur les pompes. Le préfet du Mayo-Tsanaga était représenté à cette cérémonie de réception des pompes par Joseph Alain Etoundi, le premier adjoint préfectoral. Ces pompes, a-t-on appris du représentant de TRACTAFRIC, le fournisseur, ont une durée de 20 ans.
