La célébration du cinquantenaire des Armées à Douala a connu deux temps forts jeudi. Première halte, le rond-point Youpwe, où il ne fallait pas trop gamberger hier matin aux alentours de 9h. Là, le gouverneur de la région du Littoral et un léger détachement militaire sont venus rendre hommage aux morts. Au cours d’une cérémonie sobre, brève et chargée pourtant d’émotion, une levée de couleurs a eu lieu, avant que Fai Yengo Francis ne dévoile la stèle construite en la mémoire des forces de défense tombées sur le champ d’honneur et ne dépose une gerbe de fleur. Le tout sur un air mélancolique, intitulé « Aux morts », suivi d’une minute de silence, qui marquent le cérémonial funéraire chez les forces de défense. Le monument en lui-même comporte la statue d’un homme armé au sommet, et à sa base, les insignes de la Marine nationale, de l’armée de terre, de la Gendarmerie nationale et de l’armée de l’air…
Deuxième halte : la cérémonie de prise d’armes à la place de l’Udéac vers 11h. Là aussi, même sobriété. Le gouverneur du Littoral était accompagné du préfet du Wouri Bernard Okalia Bilai et du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè. Après une revue des troupes, au rythme de la fanfare de la Marine, Fai Yengo Francis a assisté au défilé militaire conduit par le commandant de Génie militaire Jean Heribert Nko’o. La discipline dans les rangs et les pas martiaux ont été salués par les spectateurs au cours de cette cérémonie. « C’est une satisfaction de célébrer les cinquante ans des Armées. La fête se passe dans l’ordre et la discipline, explique le commandant. C’est l’occasion du souvenir pour ceux qui ont disparu au front. Le chef de l’Etat a décidé de célébrer tous les disparus à travers le pays. C’est pour cela que des stèles sont inaugurées dans toutes les régions militaires. » La fête des Armées qui a été émaillée de tirs de feux d’artifices mercredi soir au stade de la Réunification de Bépanda, s’est achevée hier par un repas de corps à la Base navale de Douala.
