Le gouverneur Enow Abrams Egbe, en compagnie du colonel Pilo Robert, l’a découverte hier au lieu dit carrefour Cathédrale de la ville.

C’est une cérémonie sobre, mais chargée de symboles qui a clôturé la célébration des manifestations du cinquantenaire des armées dans la ville de Ngaoundéré, chef-lieu de l’Adamaoua, le 9 décembre 2010. Les hommes en tenue, toujours accompagnés des civils, très curieux de vivre la commémoration en temps réel avec les forces de défense, se sont retrouvés dans la matinée d’hier au Carrefour Cathédrale de Ngaoundéré, pour passer les derniers instants de l’évènement. Et c’est bien à l’arrivée du gouverneur Enow Abrams Egbe, à 11 heures précises comme prévu dans le programme que la cérémonie va débuter. Après le salut aux couleurs, les choses s’enchaînent très rapidement. Revue des troupes et installation à la tribune officielle.

Puis, le temps fort de cette manifestation publique, très courue, s’est cristallisé autour de la découverte de la stèle et de la plaque commémorative. Le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Enow Abrams Egbe, en compagnie du commandant de la Légion de Gendarmerie, le colonel Robert Pilo, commandant d’armes de la place, va alors procéder à la découverte de la stèle en enlevant, très soigneusement la banderole qui l’enveloppait. Sous les regards admiratifs du public qui découvre une œuvre splendide de toute beauté. C’est un joyau architectural, culminant à plus de deux mètres de hauteur, sur lequel est flanquée une phrase symbolique, au milieu : « Aux Soldats tombés pour la patrie, le Cameroun reconnaissant ! » Un devoir de mémoire à l’honneur de nos soldats disparus, lors de la défense de la patrie. Au bas du monument, les armoiries de différents corps de forces de défense sont clairement fixées : la gendarmerie, l’armée de terre, l’armée de l’air et la marine nationale. Le gouverneur Enow Abrams Egbe et le commandant de la Légion ont déposé une gerbe de fleurs, comme l’exige la tradition militaire, en pareille circonstance. Après la sonnerie aux morts, les deux personnalités, toujours débout devant la stèle, observent, comme toute l’assistance, une minute de silence en mémoire de soldats tombés pour la patrie. Ce rituel sera alors suivi par l’exécution du refrain de l’hymne national. L’ultime étape était le défilé des troupes. Et la boucle était le repas de corps au cinquième militaire terrestre de Ngaoundéré.