Les départements ministériels directement concernés mettent la dernière touche aux préparatifs.
Les différentes administrations dont les départements sont impliqués dans l’organisation du comice sont déjà sur les starting-blocks et n’attendent plus que le kick-off pour prendre part au grand show agropastoral de la région du Sud. A la commission nationale d’organisation du comice d’Ebolowa basée au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), l’on parle d’un rendez-vous abondamment sollicité. Hormis le noyau des administrations publiques impliquées, le comice d’Ebolowa suscite un véritable engouement. Pour leur visibilité, plusieurs administrations privées et étrangères manifestent un intérêt pour prendre part à ce rendez-vous. D’après Jean-Claude Eko Akouafane, secrétaire général du MINADER et secrétaire permanent de ladite commission, «plusieurs administrations ont souscrit pour obtenir des stands. Nous sommes arrivés à saturation au point où nous n’avons plus de stands. L’engouement s’est manifesté au-delà de l’étranger. Des demandes continuent d’affluer au point où l’on ne donne plus satisfaction.» Pendant ce temps, le branle-bas est perceptible à travers plusieurs départements ministériels appelés à exposer.
Au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, l’on est au four et au moulin. On met la dernière touche aux préparatifs sur les deux situations que ce département ministériel compte présenter. On semble avoir perdu le sommeil. Réunions et concertations s’enchaînent. Pour sa participation au comice, ce département ministériel prévoit deux situations. Au village du comice, il est prévu l’ouverture d’un quartier filières avec la mise en exergue de neuf filières stratégiques à l’instar du riz, du maïs, du bananier plantain, du manioc, du cacao, du café et de l’huile de palme. Un autre quartier réservé à l’exposition traditionnelle de soixante-quatre spéculations agricoles et de près de cent vingt sous-produits est déjà apprêté. Dans la ville d’Ebolowa, le MINADER a entrepris la construction du Centre d’éducation et d’action communautaire (CEAC) de Ngalane, l’équipement de ses services déconcentrés, de deux villas ministérielles et l’aménagement de cinq cases de passage.
Quant au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, des champs de démonstration ont été créés avec pour objectif de vulgariser les résultats des recherches. Au ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, la mobilisation des artisans est à l’ordre du jour. Certains encadreurs laissent penser que les visiteurs pourront admirer des objets d’art plus originaux que ceux présentés au Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC).
Le ministère de la Santé publique n’est pas en reste dans cette organisation. Le relèvement du plateau technique de l’hôpital régional d’Ebolowa, la construction du pavillon des urgences et sont équipement en cours d’achèvement ainsi que le centre de santé intégré de Ngalane, la réhabilitation du centre de santé urbain d’Ebolowa 1er en cours et les travaux d’extension de la délégation régionale de la santé publique du Sud focalisent l’attention des uns et des autres au sein de ce département ministériel. En plus, l’on annonce des campagnes de diagnostic massives à mener le moment venu à Ebolowa. «Tout est fin prêt pour la tenue du comice. Toutes les conditions ont été réunies pour un succès total. Aucun aspect n’a été négligé», rassure Jean-Claude Eko Akouafane.
