Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Jugé pour le viol d’une fillette de 5 ans

Léo Tengwai a comparu vendredi dernier pour l’acte perpétré sur la fille de son employeur.

D’entrée de jeu, l’affaire semblait facile à dérouler. A l’énoncé des chefs d’accusation d’attentat à la pudeur devant mineur et de viol pour lesquels il comparaissait, Léo Tengwai a immédiatement plaidé coupable. L’exposé des faits présenté par le procureur a rapidement rappelé le scénario du délit commis, corroboré par les éléments ajoutés au dossier par les avocats de la partie civile.

L’histoire se passe en octobre 2009, dans la nuit du 7. Léo Tengwai est garçon de ménage pour Romuald N., et vit dans la concession de ce dernier au quartier Essos. Le fameux soir du 7 donc, Romuald N. et son épouse sortent en soirée, en demandant à leur garçon de ménage de rester surveiller leur fille Marie, âgée de 5 ans. C’est à leur retour que, face à l’air affecté de leur fille, ils vont interroger la petite qui leur révèle avoir été violée. La fillette est conduite dans un centre hospitalier où le médecin confirme un « traumatisme ouvert » du vagin de la victime. Selon les avocats de la partie civile, le plaidé coupable de l’accusé n’en enlève pas la gravité des faits, d’autant que les parents de la victime avaient jusque-là traité Léo Tengwai comme « leur propre enfant ».

Pourtant, alors que la présidente du tribunal de grande instance du Mfoundi demande à l’accusé son dernier mot avant de mettre l’affaire en délibéré, ce dernier se livre à un récit qui tend plutôt à soutenir son innocence. Problème, son français est plutôt approximatif et la Cour a du mal à le comprendre. Un interprète parlant Foufouldé – sa langue maternelle- est sollicité pour traduire ses propos. En vain. « De ce qu’il nous a semblé entendre, il apparaît que le plaidé coupable n’était pas sincère. Il faudrait donc lui donner la possibilité de présenter sa défense », conclut la présidente du tribunal. L’affaire a donc été renvoyée au 14 janvier 2011, au grand dam des avocats de la partie civile, afin de trouver un interprète en Foufouldé.


 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière