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Dossier de la Rédaction

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Il tue sa compagne et tente de se donner la mort

Hier matin au quartier Mendong, un enseignant a massacré sa partenaire à coups de machette et blessé sa fillette de 3 ans.

Le quartier Mendong a vécu une scène digne des fictions policières diffusées ces derniers temps sur les chaînes de télévision occidentales. Un jeune homme tue sa femme, essaie de tuer leur fille et ingurgite des produits toxiques pour se donner la mort. La scène s’est déroulée hier aux environs de 10h, au lieu dit derrière Kamthé, non loin du camp Sic Mendong.

Théophile Nyobe, enseignant vivant à Eséka, a tué sa compagne, la dénommée Prudence Matip, âgée de 30 ans, à coups de machette. Selon l’adjudant chef major André Ngoumou Meto, commandant la brigade de gendarmerie de Mendong, le jeune homme a principalement visé la tête, au point où le crâne était totalement fracassé lorsque lui et ses éléments sont arrivés sur les lieux. « Il menaçait les gens avec la machette quand nous sommes arrivés. On a dû le menacer également avec nos armes à feu pour qu’il se rende », raconte le commandant de brigade. La fillette de 3 ans, issue du couple, a également été blessée par son père et se trouve actuellement à l’hôpital de district de Biyem-Assi. Quant à la mère, son corps se trouve à la morgue alors que l’un de ses doigts, tranché lors du massacre et retrouvé sur les lieux du forfait quelque temps après, a été enterré par les forces de l’ordre. Par ailleurs, aux dires de l’adjudant chef major Ngoumou, le suspect a commencé à baver et à vomir une fois arrivé à la brigade. « Nous l’avons conduit immédiatement à l’hôpital où il a subi un lavage d’estomac avant d’être reconduit en cellule », raconte le gendarme.

Pour essayer de comprendre les motifs de cet acte qui alimente encore toutes les conversations dans le quartier, il faut se référer à l’espèce de testament laissé par Théophile Nyobe. Sa défunte compagne et lui sont tous deux sortis de l’ENIEG. Elle a été contractualisée récemment, lui pas. Du coup, la famille de sa dulcinée a décidé qu’il ne pouvait jouir du salaire de leur fille. Au terme d’une concertation entre les sœurs de celle que Théophile Nyobe appelle Diane, cette dernière et lui-même, il est arrêté qu’elle doit le quitter. Selon le présumé meurtrier, sa compagne n’était pas d’accord, mais a fini par s’exécuter. C’est pourquoi elle a quitté Eséka pour se réfugier à Yaoundé, chez une parenté. C’est de là que la jeune enseignante a été sortie hier pour être définitivement ôtée à la vie. Dans sa lettre, Théophile Nyobe dit qu’il voulait ainsi épargner à sa bien-aimée la souffrance qu’elle allait porter, parce qu’elle l’aurait tué en s’en allant. Après avoir demandé pardon à sa fille pour « le traumatisme causé », il explique son geste en quatre raisons : « éviter de me torturer durant le reste de mon existence terrestre, témoigner mon amour envers ma conjointe, faire respecter la volonté de Dieu, laisser les hommes vivre dans ce monde dirigé par le diable ». Sans commentaire.


 

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