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Dossier de la Rédaction

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Caïman: Les chefs traditionnels annulent les décisions de Petit Pays

La  destititution des membres du bureau directeur du club et le staff technique du club prononcée par le président a été annulée par les chefs traditionnels du canton Akwa.

Nouvel épisode dans la crise au sein du Caïman de Douala. En effet, à la suite d’une réunion extraordinaire convoquée pour rétablir la paix entre les factions opposées dans le club et présidée par SM. Moungui Ekambi chef du village Bonabeyike, les autorités traditionnelles du canton Akwa ont annulé la décision destituant des membres du bureau directeur du club et le staff technique du club prise le 05 décembre par Petit-Pays. « La décision destituant membres du bureau directeur du club et le staff technique, prise par le président et nulle et sans effet. Le Caïman est une entité, aucune dissension au sein du club ne sera tolérée », peut-on lire dans le rapport de la réunion. Cependant, malgré la crise ayant entrainée la scission au sein du club et après consensus, Petit-pays demeure le président général du club jusqu’à la convocation d’une assemblée générale extraordinaire par le chef supérieur du canton Akwa. Par ailleurs, les chefs traditionnels Akwa reprochent au président du club son « caractère mégalomaniaque très poussé, animé d’une insolence et des propos mensongers hors normes ». Un caractère illustré une fois de plus selon ces derniers par l’absence de Petit-pays à la réunion, « affichant une énième fois un profond mépris à leur égard ». Pourtant, tous les autres membres du bureau exécutif et le staff technique limogés par ce dernier étaient présents. « Les statuts du club sont mis en veilleuse et ne sont pas respectés depuis bonne lurette. Les faits reprochés au président montrent que le caïman connait des problèmes d’ordre divers (structurel, fonctionnel, financier et de gestion» notent en outre les chefs traditionnels concernant les problèmes et le schisme au sein du club.

« C’est une décision de justice. Aucune gestion ne se fait comme le président général le fait actuellement. S’il a des preuves des accusations contre nous, qu’ils les apportent. Nous avons des preuves contre lui de notre côté», confie Martin Ngambi, président exécutif du club réhabilité. Par ailleurs d’après ce dernier, la destitution de Petit-Pays est inéluctable. « Il continue de travailler seul pour la préparation des matchs malgré cette décision. Il n’appelle personne et nous aussi restons donc de notre côté. De toute façon, nous attendons la trêve et la convocation de l’assemblée générale extraordinaire. Le président général est susceptible d’être destitué si les trois quarts du bureau sont contre lui. De toutes les façons, plus personnes ne veut plus travailler avec lui », déclare-t-il. La décision des Chefs traditionnels est un coup dur pour Petit-Pays, qui s’appuyait notamment sur l’onction du chef supérieur Akwa pour justifier ses décisions. « Le chef supérieur m’a donné en présence de tous les pleins pouvoirs pour le diriger. Je suis donc libre de travailler avec qui je désire », déclarait-il notamment.


 

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