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Côte d'Ivoire: Le jeudi de tous les dangers

Alassane Ouattara appelle à une marche sur la TV d’Etat ce jeudi alors que le ministre des affaires étrangères de Gbagbo annonce qu’elle ne se fera pas.

Le risque de confrontation s’annonce grand, même si le ministre Alcide Djédjé des affaires assure que le régime est « en train de faire en sorte qu’il n’y ait pas de nouvelles violences en Côte d’Ivoire ». Hier dans le quartier d'Abobo, qui a voté à une écrasante majorité pour Alassane Ouattara, un journaliste de l'AFP a constaté un déploiement très visible des forces de l'ordre (policiers, gendarmes et militaires), présentes devant la mairie et aux principaux carrefours. Et mardi dernier déjà, des milliers de partisans d’Alassane Ouattara ont été stoppés par un barrage militaire et dispersés à grands coups de gaz lacrymogène alors qu’ils tentaient de converger vers Yamoussoukro. Or Abidjan est solidement tenue par les Forces de défense et de sécurité demeurées fidèles à Laurent Gbagbo. Mais Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition d'opposition qui soutient Ouattara, est toujours décidé à marcher ce jeudi sur la RTI radio-télévision d'Etat pour y placer un nouveau directeur général et à prendre le contrôle de la primature demain pour y installer Guillaume Soro et ses ministres, avec le soutien de la population.

De son côté, l'Union Européenne a rendu publique une liste de 11 responsables du camp Gbagbo visés par les sanctions annoncé lundi. Y figurent : le conseiller pour la sécurité, Kadet Berlin, le secrétaire général de la présidence, Desiré Tagro et le président du Conseil constitutionnel, Yao N'Dre. A ces noms, s’ajoutent ceux de Pascal Affi N'Guessan, secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI) et le directeur général de la RTI, radio-télévision d'Etat, Pierre Israel Amessan Brou. Plusieurs militaires et ou responsables de la sécurité sont concernés aussi par ces sanctions. C’est le cas du chef de la garde républicaine, le général Dogbo Blé, et le capitaine Anselme Séka Yapo,garde du corps de l’épouse de Laurent Gbagbo. Les mesures européennes devraient prendre la forme d’une interdiction de visas ou d’un gel des avoirs, l’autre levier d’action pourrait être l’aide au développement. Mais les 27 ne semblent pas vouloir utiliser cette option dans l’immédiat. Pour l’Union, il s’agit en fait de cibler en priorité les responsables ivoiriens qui refusent de se placer sous l’autorité du président démocratiquement élu.

A Abidjan, Laurent Gbagbo et ses partisans qui tiennent toujours les leviers du pouvoir sur le plan intérieur. Hier son armée a indiqué qu’elle tiendra "pour responsable" l'envoyé spécial de l'ONU Choi Young-Jing des violences qui pourraient survenir lors des marches du camp d'Alassane Ouattara prévues jeudi et vendredi à Abidjan, dans un communiqué lu à la télévision d'Etat.

 


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