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Les argentiers africains en quête de solutions pour le financement du développement

Les ministres en charge de l’Economie et des Finances en conclave dès ce jeudi à Yaoundé

 Jean Tchoffo, secrétaire du ministère de l’Economie et des Finances du Cameroun, pour souligner l’enjeu de la réunion qui s’ouvre ce matin à Yaoundé déclare : « Il est temps que l’Afrique trouve des ressources pérennes pour financer sont développement ». Réné N’Guettia Kouassi, directeur des Affaires économiques à la Commission de l’Union africaine renchérit : « Les sources classiques existantes sont insuffisantes et instables. Nos projets dépendent des financements étrangers dont les décaissements ne sont pas toujours faciles ». Ces déclarations soulignent à suffisance, la nécessité pour l’Afrique de réfléchir sur des mécanismes pouvant générer ses fonds propres et de manière durable. C’est l’un des deux sujets importants à l’ordre du jour de la conférence extraordinaire des ministres en charge de l’Economie et des Finances des pays membres de l’Union africaine (UA).

Plusieurs sources de financement alternatif ont été identifiées par les experts qui travaillent sur la question depuis lundi. Le directeur des Affaires économique de l’UA cite, entre autres, des prélèvements basés sur les importations des pays membres, des ponctions indexées sur la prime d’assurance ou la taxation du billet d’avion, des retenues issues des mouvements sur les exportations des hydrocarbures,etc. En tout cas, un scénario d’une dizaine d’hypothèses sera soumis à l’approbation des ministres, avant la validation par les Chef d’Etat au cours de leur conférence en janvier prochain.

Certaines des hypothèses sont expérimentées avec bonheur au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il faudrait simplement les approprier. Le souci est de sortir l’Afrique de la dépendance financière. Car, observe Yves Ekoué Amaïzo, "on ne peut pas parler de souveraineté en Afrique et laisser les projets de développement du continent dépendre de la "générosité" des bailleurs de fonds". Car, il faut le dire, le non paiement des cotisations statutaires des pays hypothèque les projets ou les rend dépendants des liquidités promises par les partenaires étrangers et dont les décaissements souvent incertains. Et pourtant le développement du continent et sa souveraineté économique s’imposent aujourd’hui plus qu’hier. On attend donc de la réunion de Yaoundé, un engagement fort des Etats membres de l’Union africaine à travers leurs ministres en charge du portefeuille de l’Economie et des Finances en prélude à celui des chefs d’Etat.

Le deuxième sujet important inscrit à l’ordre du jour porte sur l’amélioration des textes fondateurs du Fonds monétaire africain par les ministres. Il faut le signaler, la mouture initiale a reçu le mois dernier, l’avis des experts indépendants. La conférence extraordinaire des ministres s’achève demain.

 


 

 

 

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