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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé dans la fièvre des fêtes de fin d'année

Le décor a commencé à se planter depuis presque un mois. Avec comme souvent à l’avant-garde, les supermarchés et prêt-à-porter. Et depuis environ une semaine, ce sont les difficultés de circulation dans une ville comme Yaoundé qui indiquent à ceux qui n’avaient pas vu le temps passer que les fêtes de fin d’année sont là.

Les banderoles en ville, les illuminations placées par les municipalités, et les prix qui grimpent au marché achèvent d’installer les citoyens dans l’univers des fêtes. Univers de la consommation par excellence. Ce n’est jamais l’offre qui manque. La preuve, avec tous ces magasins rhabillés aux couleurs de la fin d’année. À partir de là, une seule chose reste à faire : trouver les moyens.

Ça s’appelle chez nous « préparer les fêtes ». Une expression bien assimilée par les responsables de famille, qui signifie ce qu’elle signifie. Mettre à disposition tous les moyens pour que l’entourage passe de bonnes fêtes. Et question budget, on sait que les gens ont plutôt la propension à se laisser aller. Les banquiers l’ont bien compris, qui n’ont pas hésité à proposer des « crédits fêtes ». Exactement comme ils le font souvent à l’approche de la rentrée scolaire. On verra plus tard quel est le succès de cette autre trouvaille. Mais de manière générale, les sources d’argent, ce n’est pas ce qui manque. Certains évoquent les salaires de décembre, ou leur épargne. D’autres ont fait tous leurs calculs sur la « cassation ». Décembre est le mois terminus pour pratiquement toutes les tontines. C’est donc la saison des grands partages de sommes accumulées au cours de l’année. Des sommes généralement mises au service du plaisir de la famille.

En tout cas, les commerçants sont déjà tout disposés à accueillir le flux de consommateurs attendus. Et l’on peut dire qu’ils se sont bien préparés. Comme d’habitude. Les prix ont entamé leur traditionnelle ascension à deux semaines de la fête de la Nativité. Le poulet, le porc, le poisson se vendent au prix des fêtes. Et malgré les opérations de vente promotionnelle organisées dans les villes par le ministère du Commerce, les opérateurs dans les marchés ne s’inquiètent pas. Ils trouveront des clients. Et pour cause, les repas de Noël ou du Nouvel an sont au cœur de la célébration. Tout autant que les cadeaux.

A ce sujet, la priorité reste aux enfants. Et force est de reconnaître que, côté jouets par exemple, ce n’est pas vraiment le casse-tête. L’offre disponible sur le marché donne largement le choix aux parents. La quantité, la qualité et les prix permettent en effet à chacun de trouver son compte. Et une fois que c’est fait, il faudra penser à ce que ces trésors vont porter le jour de la fête. Vêtements, chaussures occupent une autre part importante du budget. Ceux des descendants, mais aussi ceux des conjoints. Personne ne crache sur un cadeau. Et comme la fin d’année est généralement une occasion de retrouvailles, de partage, de réconciliation, c’est par une petite attention qu’on a coutume de sceller ces moments. D’autres accessoires complètent le tableau. L’arbre de Noël fait partie de notre univers depuis plusieurs années déjà. Un peu comme le fameux Père Noël et sa hotte de jouets pour les tout-petits.

Comment seront les fêtes 2010 ? ça promet d’être animé. On peut déjà se faire une idée à travers l’ambiance et l’effervescence qui montent à une dizaine de jours de Noël. Mais aussi à travers les affiches du marché des loisirs et du divertissement. Les foires ont la cote. Elles le mérite de combiner spectacle, commerce, gastronomie, rencontres. Un cocktail au succès garanti chez nous, comme l’illustre au fil des années, le Ya-Fe à Yaoundé. Les autres grandes villes ne sont pas en reste.

Dans cet agenda de la « bonne vie », on finit souvent par oublier le côté spirituel, comme le déplorent les hommes d’église. Il reste que les fêtes de fin d’année sont sur le plan spirituel, un moment de recueillement autour de l’idée de la famille. Le message passera encore dans les paroisses. Même si juste après le culte ou la messe, on va s’abandonner pieds et poings liés au rythme entraînant de la « Mignoncité ». Des excès, il y en aura encore, c’est sûr. Dans les bars, cabarets et boîtes de nuit. Sur les routes. Preuve que les appels à la modération ne sont jamais de trop. On fera le bilan après.


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