Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Des experts africains à bonne source de la Gouvernance de l’eau

La BAD organise depuis lundi dernier à Yaoundé, un séminaire sur les instruments relatifs au document de référence, pour le développement du secteur de l’eau en Afrique.

Le domaine de l’eau n’échappe pas au paradoxe africain. Les ressources sont abondantes, mais les populations crient toujours soif. Plus de 5 milliards de m3 de réserves, mais moins de 50% sont utilisées. Qui plus est, plus d’un tiers de la population africaine a des difficultés d’accès à l’eau potable et le moitié de la population du continent attrape des maladies, liées à l’utilisation de l’eau impropre à la consommation. La population urbaine en l’occurrence explose, la demande avec, mais les infrastructures adaptées et suffisantes font grandement défaut. Il y a lieu d’agir.

Les acteurs du secteur africain de l’eau ont ainsi adopté la « Vision africaine de l’eau 2025 ». Le but est de faire de l’Afrique un continent où les ressources en eau sont gérées de manière efficace, durable et concertée. C’est dans cette optique que la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) a été adoptée par les ministres africains en charge des questions de l’eau. Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, dans la même optique, une stratégie de renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’eau en Afrique, pour les cinq prochaines années. Le séminaire qu’elle organise depuis lundi à Yaoundé porte ainsi sur « les instruments de la mise en œuvre de la GIRE, aux niveaux national et des bassins et aquifères transfrontaliers ». Les cours d’eau étant pour la plupart communs à plusieurs pays, leur gestion efficiente ne peut se faire que de manière concertée.

L’objectif global de cette rencontre est d’améliorer la connaissance et la maîtrise du cadre de gestion et de mise en valeur des ressources en eau, aux niveaux national et régional. Il sera question de renforcer les capacités des experts, décideurs politiques et cadres des administrations en charge de la gestion des ressources en eau. Les principaux instruments de mise en œuvre de la GIRE seront ainsi au cœur des échanges. Cinquante deux experts prennent en principe part à ces travaux. Ils viennent des pays africains, des organisations internationales, des organisations économiques régionales (CEEAC et CEDEAO), des organisations de bassin comme celui du Tchad ou du Niger, des institutions scientifiques et techniques et de la BAD. Les travaux s’achèvent vendredi prochain.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière