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Dossier de la Rédaction

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Union Africaine:De nouvelles alternatives de financement en vue

Les experts des Etats membres de cette organisation examinent depuis jeudi à Yaoundé les textes y relatifs.

La taxe sur le billet d’avion, la taxe sur l’importation et les prélèvements sur la prime d’assurance. Ce sont là trois des huit alternatives de financement soumises à l’examen des experts des pays membres de l’Union africaine (UA). Depuis hier, ils sont réunis au palais des Congrès de Yaoundé. C’est le secrétaire général du ministère des Finances, Jean Tchoffo qui a présidé l’ouverture des travaux des experts. Demain, ils vont boucler l’examen des recommandations du rapport d’études sur les sources alternatives de financement de l’UA et les textes-fondateurs du Fonds monétaire africain (FMA). Les conclusions de leurs travaux seront soumises aux ministres africains de l’Economie et des Finances qui se réuniront jeudi prochain à Yaoundé à l’occasion de leur troisième conférence extraordinaire.

La Banque centrale africaine (BCA) logée à Abuja au Nigeria, la Banque africaine d’investissement (BAI) dont le siège se trouve à Tripoli en Libye et le FMA situé à Yaoundé au Cameroun sont des instruments mis en place par l’UA pour faciliter l’intégration économique au sein du continent africain. Les textes fondateurs de la BAI ont déjà été adoptés. Une seule ratification sur les 15 attendues a déjà été enregistrée. Les autres sont attendues à l’issue de cette rencontre. Les projets de textes-fondateurs du FMA ont eux aussi été élaborés et des experts indépendants ont marqué leur accord. C’est le tour aux experts nationaux d’approuver ces textes afin qu’ils soient validés par les chefs d’Etat pour rendre opérationnel le Fonds. « On devrait percevoir dans la mise en place du FMA, des voies vers un marché commun africain, vers une plus grande convergence des politiques économiques sous-régionales et régionales, vers une contribution africaine à la résolution des problèmes de l’économie mondiale », a déclaré Jean-Marie Gankou, chef de groupe et président du comité directeur du FMA.

La recherche de nouvelles sources de financement par le continent africain répond à un besoin actuel, comme l’explique René Nkouassi, directeur du département des affaires économiques de la commission de l’UA : « La structure actuelle des financements ne permet pas à l’UA de traduire dans les faits ses programmes intégrateurs ». Actuellement, les ressources de l’organisation proviennent des Etats membres et des partenaires au développement. Cependant, la contribution des Etats membres n’arrive pas toujours à temps. « Pour le budget adopté en janvier, les Etats membres commencent à payer en juillet », ajoute-t-il. Les financements provenant des bailleurs de Fonds sont conditionnés et ne correspondent pas toujours aux intérêts africains dans le choix des activités. Ces nouvelles sources de financement vont permettre à l’Afrique de devenir l’une des plus grandes puissances mondiales.

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