Le Cercle des Amis du Cameroun fête son anniversaire lundi prochain. Occasion de faire le bilan.Le CERAC a suivi ses objectifs, en devenant une vraie locomotive de l’action humanitaire, mais également un point de rencontre très convivial, un facteur d’intégration pour les responsables de missions diplomatiques accréditées au Cameroun et leurs épouses.

Le quinzième anniversaire du Cercle des Amis du Cameroun, célébré dès lundi, est moins une occasion de faire la fête qu’un nécessaire temps d’arrêt, avant la poursuite de la belle aventure humanitaire et humaine. 15 ans après son lancement, l’association s’est imposée comme une référence dans le social au Cameroun. Le CERAC a suivi ses objectifs, en devenant une vraie locomotive de l’action humanitaire, mais également un point de rencontre très convivial, un facteur d’intégration pour les responsables de missions diplomatiques accréditées au Cameroun et leurs épouses.

A l’heure de l’inévitable bilan, le tableau est plutôt flatteur. Parvenue à sa quinzième année, l’association lancée par la première dame, Chantal Biya a plutôt fière allure. Le CERAC représente en effet l’espoir pour une importante partie des populations défavorisées du Cameroun. Il y a les « abonnés » : les enfants orphelins de la catastrophe de Nsam, qui depuis le drame de 1998 reçoivent chaque année un accompagnement pour leur formation scolaire et professionnelle ; les malades de la lèpre attendent avec impatience le dernier dimanche de janvier, sûr que les dames du CERAC seront encore au rendez-vous ; les femmes rurales des quatre coins du triangle national bénéficient en permanence d’appuis du Cercle des Amis du Cameroun ; On peut en dire de même pour les personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH/Sida, les élèves des zones reculées, les victimes de catastrophes naturelles...

Par la promptitude de ses réactions, par sa présence réconfortante, le CERAC a construit sa réputation au fil des années depuis 1995. La reconnaissance de l’Etat intervient en avril 2007, lorsque l’association est reconnue d’utilité publique par décret du chef de l’Etat. Les pouvoirs publics, à travers le président de la République couronnent alors un partenaire précieux et désormais incontournable dans la mise en œuvre de la politique sociale. Mais aussi dans l’œuvre de promotion de l’image de marque du pays.

Lorsque l’épouse du chef de l’Etat lance le CERAC en 1995, l’ambition est clairement affichée : contribuer à l’assistance des couches défavorisées et au rayonnement du Cameroun. Les axes d’intervention sont aussi définis : assistance humanitaire aux nécessiteux, promotion de la femme et de la jeune fille, promotion de l’image du Cameroun à l’intérieur et à l’extérieur, cultiver l’amitié entre le Cameroun et la communauté internationale… La structure se met en place progressivement. Aujourd’hui, le CERAC est une véritable machine, bien rodée, et pilotée selon les règles de gestion moderne.

Le résultat est visible. Pratiquement pas un mois sans que la caravane se signale à un coin du Cameroun. Pour porter assistance, offrir ou réhabiliter des infrastructures scolaires ou sanitaires. La journée portes ouvertes prévue à l’occasion de la célébration du 15è anniversaire permettra au grand public de toucher du doigt cette œuvre tentaculaire. Une œuvre loin d’être achevée. Motivées par l’espoir qu’elles ont distribué, Chantal Biya et les dames du Cerac ne vont surtout pas s’arrêter en si bon chemin. D’ailleurs, les sollicitations sont chaque jour plus nombreuses.