Ce vendredi matin, des ouvriers du groupement BC Corporation/HAB/DPE/International, la société en charge des travaux s’activent sur le site. Ils viennent d’effectuer un remblai dans la mangrove du Wouri, pour délimiter le lieu de passage de la clôture. Le tout, sous le regard attentif de la mission de contrôle, le Competing BET. Selon le conducteur des travaux, Jean Louis Engoulou Assomo, les remblais ont été effectués sur 2 km de mangroves. A cela s’ajoutent la construction de la base de l’entreprise, les études topographiques et géotechniques et la production des plans d’exécution, sans oublier l’arrivée des éléments de clôture importée.
« Désormais, il reste à construire 10 miradors et 6 guérites. Ensuite, nous allons aménager la route de patrouille tout autour de la clôture et commencer dès janvier la pose des nouvelles clôtures après enlèvement des anciennes, devenues obsolètes », confie Jean Louis Engoulou Assomo. Longue de 20 km, la future clôture couvrira 400 hectares sur les 1218 que représente l’architecture totale. Elle sera constituée d’éléments métalliques de haute sécurité fabriqués par le leader mondial en la matière, le groupe Betafence. Les travaux de construction de la clôture de sûreté et de sécurité de l’aéroport international de Douala doivent débuter dès janvier prochain, ou au plus tard en mi-janvier, selon la mission de contrôle et s’achever 12 mois plus tard pour un coût total de près de 4 milliards de Fcfa.
« A ce jour, on peut déjà certifier que tous les éléments importés de la clôture sont arrivés. La grande difficulté sera au niveau du déploiement. Mais nous essayons de prendre toutes les garanties pour que les travaux se déroulent tels que prévus. Nous ne doutons pas de l’entreprise, qui se mobilise et avance doucement. Elle a toutes les capacités requises pour exécuter les travaux, mais nous sommes tenus par les délais d’exécution et la qualité des travaux. Il faut que les choses se mettent rapidement en place pour que les populations, tous les partenaires qui attendent la mise en exécution du projet soient convaincus de l’effectivité des travaux. Nous allons multiplier des séances de travail pour qu’au plus tard en mi-janvier, les premiers éléments de clôture soient posés sur des parties visibles comme l’axe lourd afin que tout le monde puisse voir de quoi il est question », témoigne Le Sage Dongmo, chef de la mission de contrôle.
