Le groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), a tenu vendredi dernier, à son siège de Bonanjo la 110e édition de son Assemblée générale. Au menu, les rapports des activités des différents entreprises membres du Gicam. Notamment les structures bancaires, les assurances, les entreprises pétrolières, celles du secteur tertiaire, spécialement l’agroalimentaire, etc. Après les souhaits de bienvenue et le rapport de l’année 2010 du président Olivier Behle, sur le taux de croissance en deçà de 3%, les réactions ne se sont pas fait attendre. Spécialement celle du Sg du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, qui expliqué que la croissance sous-régionale est basée sur les revenus liés au pétrole alors que celle du Cameroun est basée sur des produits diversifiés.
Au sujet du partenariat public-privé, les opérateurs ont besoin d’une visibilité parce que lorsque vous avez élaboré votre plan d’action et qu’on vous dit à mi-chemin que le régime fiscal a changé et que tout est à reprendre, tout doit être mis en œuvre pour que les choses se fassent dans les normes, a précisé Charles Metouck, directeur général de la Sonara. D’autre part, il recommande que la circulation des biens et des services ainsi que celle des personnes soit réelle entre tous les pays de la sous-région. A l’ordre du jour aussi, la sectorielle. Chaque structure membre du Gicam devait faire son bilan de 2010 et les projections pour l’année 2011.
Premier secteur à monter au créneau, les banques. Francis Dubus ancien président de l’Apeccam a présenté le système bancaire composé de 12 entreprises en activité. Une 13e est annoncée pour le début de l’année prochaine. D’autre part, sur la base des données du conseil national du crédit, on note une hausse significative des dépôts de la clientèle et une amélioration de la bancarisation, grâce à l’ouverture de 19 nouvelles agences bancaires. Tout cela implique une nette reprise de l’activité dans la sous-région. Pour ce qui est du secteur des assurances, des évolutions significatives ont été notées. Seulement la méconnaissance des populations reste un véritable handicap. Le représentant du secteur pétrolier ou encore celui des produits de consommation ont aussi montré les avancées, notamment avec la création de l’agence des normes. Cependant, des efforts restent à faire pour le pétrole. Les difficultés se posent au niveau des stockages. Quant aux produits de consommation, le pouvoir d’achat et la concurrence déloyale qui ne favorisent pas toujours la fluidité des affaires. En fin de compte, le président du Gicam a admis que l’année 2010 a connu un frémissement au 1er trimestre, une progression lente au 2e trimestre et un taux de croissante limité.
