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Dossier de la Rédaction

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Teodoro Obiang Nguema Mbasogo écrit à Paul Biya

Porteur d’un message personnel du président équato-guinéen à son homologue camerounais, le ministre équato-guinéen, délégué à la présidence, chargé de l’Intégration, Baltasar Engonga Edjo, a été reçu vendredi dernier au palais de l’Unité par le chef de l'Etat.

Il était accompagné de son collègue, Juan Antonio Bibang Nchuchuma, secrétaire d’Etat équato-guinéen à la sécurité nationale et l’ambassadeur de Guinée Equatoriale au Cameroun, M. Pedro Ela Nguema Buna. Côté camerounais, on a remarqué la présence de Paul Atanga Nji, ministre chargé de mission à la présidence de la République, secrétaire permanent au Conseil national de sécurité. Commencée à 11h, l’audience a pris fin quarante minutes plus tard.

De quoi a-t-il été question ? Pour l’émissaire équato-guinéen, même s’il est difficile à un ministre de connaître le contenu du message d’un chef d’Etat à un autre, s’agissant du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, le message dont il était porteur ne peut qu’avoir trait aux relations bilatérales et surtout à la nécessité de les renforcer. Selon lui : « nous partageons la même culture, nous avons les mêmes habitudes ; les populations doivent sentir qu’il y a harmonie entre les dirigeants et que cette harmonie se ressente à leur niveau.»

Pourtant, si l’on s’en tient aux responsabilités tenues par les uns et les autres, secrétaire d’Etat à la sécurité nationale par-ci, secrétaire permanent au Conseil national de sécurité par-là, on aurait pu croire qu’une nouvelle crise était sans doute née entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale. Il n’en est rien, s’est empressé de rassurer l’émissaire équato-guinéen. « Il n’y a pas de préoccupation particulière à l’heure actuelle. Ma visite vise le renforcement des relations bilatérales. Les visites ne doivent pas nécessairement avoir lieu que lorsqu’il y a une préoccupation entre nos deux pays. » a-t-il martelé.

Poursuivant son raisonnement, il a précisé qu’il ne s’agit que de concertation, de coopération et de dialogue : « Les responsables de nos deux pays doivent de temps en temps se réunir, s’asseoir pour voir s’il y a quelque faiblesse dans un côté ou dans l’autre ; essayer de résoudre le problème quand il commence. Mais il n’y a pas d’inquiétude particulière en ce moment. » a-t-il conclu.

Voilà qui est rassurant lorsqu’on sait que les expulsions de Camerounais sont récurrentes en Guinée Equatoriale. La dernière a eu lieu en février dernier, juste après le sommet de la CEMAC à Bangui, lequel avait mis un point d’honneur sur la circulation des biens et des hommes, avec la mise en ligne de mire de la circulation annoncée du passeport biométrique CEMAC. Il est, cependant, à relever que la frontière commune demeure fermée depuis le début de l’année, côté équato-guinéen.

 

 

 

 

 

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