Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière

Toute l'actualité Africaine

PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les positions se radicalisent en Côte d'Ivoire

Tandis que Guillaume Sorro appelle les Ivoiriens à la désobéissance civile, le leader pro-Gbagbo des Jeunes patriotes les invite à se préparer à la résistance.

Trois semaines après la présidentielle en Côte d’Ivoire, la tension reste élevée. Au plan interne, le camp d'Alassane Ouattara appelle depuis hier à "la désobéissance au gouvernement Gbagbo. Dans un communiqué, Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, leur demande "de s'organiser, de se mobiliser et de manifester par tous les moyens" jusqu'au départ de Gbagbo. Selon lui, la Côte d'Ivoire "vit la pire des escalades dans la barbarie d'un clan, d'un régime fini, contre les populations civiles démunies et désarmées". Depuis début décembre, "nous dénombrons près de 200 morts et 1.000 personnes blessées par balles", affirme Soro. "Plus grave, des femmes sont battues, déshabillées, violentées et violées (...) Les ingrédients pour un génocide sont en place", accuse-t-il.

En face, Charles Blé Goudé, le ministre de la Jeunesse du gouvernement Gbagbo ne cesse d'haranguer ses partisans du mouvement des "Jeunes patriotes", les appelant à être prêts à se battre pour «la souveraineté de la Côte d’ Ivoire".

Parallèlement, sur le plan extérieur, la pression de la communauté internationale continue de s’accentuer sur Gbagbo. Après l’Union Européenne la semaine dernière, les Etats-Unis ont imposé hier un premier train de sanctions contre Gbagbo. La secrétaire d'Etat «Hillary Clinton a autorisé «des sanctions contre les membres du gouvernement et du régime de Laurent Gbagbo, qui sont interdits de se rendre aux Etats-Unis», a affirmé William Fitzgerald, sous-secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires africaines, au cours d'une conférence téléphonique sur Rfi. Au total, une trentaine de personnes sont concernées mais la loi américaine interdisant de révéler le nom des personnes concernées, William Fitzgerald n'a pas voulu donner de précisions.

Par ailleurs, une réunion des pays de la CEDAO est prévue vendredi sur la crise en Côte d'Ivoire qui a déjà été suspendue de ses rangs au début du mois de décembre face au refus de Gbagbo de quitter le pouvoir. Une nouvelle qui intervient alors que de l'ONU qui a décidé lundi dernier de prolonger de six mois le mandat de sa mission en Côte d'Ivoire, l'Onuci, et envisage de la renforcer, alors que le président sortant avait exigé son retrait "immédiat". Les troupes de l'Onuci maintiendront pour l'instant le niveau de leurs forces à 8.650 personnes parmi lesquelles 7.200 Casques bleus et 1.250 policiers, souligne la résolution adoptée par le Conseil de sécurité. A ces mesures, Emile Guiriéoulou, le ministre de l'Intérieur de Gbagbo, répond: "Ça fait sourire". "C'est un chiffon rouge qu'on agite chaque fois aux yeux des dirigeants africains, pensant nous faire peur".


 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière