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Alpha Condé investi dans ses attributs de président de la Guinée

Une cérémonie marquait mardi à Conakry la fin d'une année de "transition vers la démocratie" et d'un demi-siècle de régimes dictatoriaux ou autoritaires dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de dix millions d'habitants. «Je jure de respecter la loi, de respecter la Constitution, de défendre l'intégrité territoriale et en cas de parjure, je demande que la rigueur de la loi me soit infligée", a solennellement déclaré Alpha Condé mardi. C’était lors d’une cérémonie qui marquait la fin d'une année de "transition vers la démocratie" et d'un demi-siècle de régimes dictatoriaux ou autoritaires dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de dix millions d'habitants.

Alpha Condé, 72 ans, s'était opposé à tous les régimes en place depuis l'indépendance de l'ex-colonie française en 1958. Condamné à mort sous le régime d'Ahmed Sékou Touré (1958-1984), il avait été emprisonné plus de deux ans pendant le règne du général Lansana Conté (1984-2008). C'est justement devant le magistrat qui l'avait fait condamner en 2000 à cinq ans de réclusion criminelle "pour atteinte à la sûreté de l'Etat" --l'actuel président de la Cour suprême Mamadou Sylla-- qu'Alpha Condé a prêté serment, au Palais du peuple. Le nouveau président a rendu hommage à la communauté internationale qui, par sa "détermination", avait rendu possible la transition vers la démocratie en 2010.

Il a par ailleurs mentionné dans son discours celui qu'il a appelé son "frère jumeau", l'ex-ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. Tous deux s'étaient rencontrés quand ils étaient lycéens à Paris, dans les années 50. Le nouveau président a annoncé "une ère nouvelle" pour la Guinée, "celle de la primauté du droit, de la réhabilitation de l’Etat, de la bonne gestion des biens publics (...)". "J'affirme haut et fort que la pauvreté et le sous-développement en République de Guinée ne sont pas une fatalité", a-t-il dit, dans un pays doté d'immenses richesses minières convoitées par les multinationales.

Un mois après des violences politico-ethniques qui avaient fait au moins sept morts, il a également affirmé: "Le changement que nous prônons n’est pas dirigé contre un parti politique, encore moins contre une ethnie, encore moins contre une catégorie sociale ou socioprofessionnelle". Durant sa campagne, lui-même s'en était pris parfois à ce qu'il appelait "la mafia" des commerçants "peuls". Il avait été élu avec 52,5% des suffrages contre 47,5% à Cellou Dalein Diallo qui avait accepté les résultats, après avoir dénoncé des fraudes. M. Diallo, actuellement à l'étranger, n'était pas présent à la cérémonie d'investiture. Il avait auparavant fait savoir qu'il ne voulait "pas travailler" avec Alpha Condé dans un éventuel gouvernement d'union, lui reprochant d'avoir favorisé les violences contre des membres de son ethnie peule entre les deux tours.

AFP

 

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