Cette lettre de félicitations constitue la preuve de la reconnaissance par le chef de l’Etat de l’immense talent de ce redoutable compétiteur qu’est Samuel Eto’o Fils. Ce Ballon d’or est comme la cerise sur un gâteau. Récompense individuelle, ce prix couronne en fait une œuvre collective quasiment aboutie. Tout au long de l’année 2010, Samuel Eto’o Fils a remporté tous les titres qui comptent avec son club, l’Inter Milan. Vainqueur de la Ligue des champions pour la troisième fois, le goléador camerounais a également soulevé les trophées de la Coupe d’Italie, de la super coupe d’Italie, du championnat et de la Coupe du monde des clubs. Il a même été désigné Meilleur joueur de ce tournoi. Le chef de l’Etat forme le vœu que cette distinction soit « un motif de persévérance dans l’effort pour tous les sportifs camerounais, une source de motivation et pour notre équipe nationale de football une invitation à l’excellence » ».
Reconnaissance
Pour glaner de tels titres, il faut être talentueux et travailleur. Une telle réussite requiert aussi de la chance. Laquelle ne sourit qu’aux audacieux, dit l’adage. Samuel Eto’o Fils sait provoquer le succès. La foi en ce qu’il fait, sa passion pour son métier, son professionnalisme, entre autres, sont des ingrédients du succès de ce footballeur exemplaire qui impose, sur un terrain de football, respect et admiration. Sa gibecière aurait pu être pleine si la partie de chasse avec les Lions Indomptables avait été plus fructueuse. En 2010, le capitaine des Lions Indomptables n’a pas brillé avec la sélection, engagée alors sur deux fronts, la Can et la Coupe du monde. Les compatriotes de Samuel Eto’o Fils qui saluent également cette performance souhaitent qu’elle ait un effet d’entraînement sur les Lions Indomptables, en difficulté, ces derniers temps.
Dans son message, le chef de l’Etat évoque explicitement à deux reprises « notre équipe nationale ». Sans commentaire. La situation dans laquelle elle se trouve préoccupe le premier sportif camerounais. Ce sacre appelle davantage de sa part un esprit de rassemblement. Il lui revient donc en sa qualité de leader moral et technique, de capitaine, de grand frère d’aller chercher ses coéquipiers pour qu’ils rebâtissent ensemble une nouvelle équipe. Cette distinction secrète d’autres responsabilités. C’est généralement le sort réservé à ceux qui jouent le rôle de guide. Visiblement, Eto’o Fils détient l’une des clés pouvant sortir l’équipe nationale de la crise. En club, il a la clé passe-partout. Celle-là même qui ouvre les portes de tous les trophées. Cet Eto’o Fils- là ressemble à quelqu’un qui peut encore remporter d’autres lauriers. Et ceux-là donneront une autre profondeur à ce palmarès si riche !