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Dossier de la Rédaction

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Le diktat du bruit dans les Fêtes de fin d'année

Le vacarme produit par les animations de fin d’année au centre ville et dans les quartiers de Yaoundé ne sont pas pour plaire à tout le monde.

10h, hier au Carrefour Mvog-Mbi ! Quel vacarme ! Le genre de bruit à donner du vertige. Et il faut compter avec le soleil qui cogne tout aussi fort que les gros baffles installés de part et d’autre de la route. Et ce, sur au moins 100 m. Dans chacun des supermarchés et autres commerces ainsi équipés, il y a parfois un animateur, micro ou haut-parleur en main, qui vante la qualité des produits disponibles pour les fêtes. Ici, on parle de solde, là, on promet de bonnes affaires, plus loin, ce sont des arrivages d’Europe, qualité assurée. Tous ces messages dilués dans des chansons à la mode. « Ça là » de Lady Ponce, « Mignoncité » de Guy Watson ou des arrangements personnifiés. Dans ce vacarme, auquel se joignent des klaxons, ce sont les taxis et leurs potentiels clients qui font les frais. On ne s’entend pas. Ce qui oblige les gens à traverser le carrefour d’au moins 100 m pour espérer qu’un taximan suive enfin sa destination. Evidemment, tout le monde se plaint de cet état de chose. « Avant janvier on va être sourd dans ce carrefour », regrette une vieille dame qui vend des fruits dans un coin.

Comparé au Carrefour Mvog-Mbi, le marché central de Yaoundé bat le record des nuisances sonores. Sans doute parce qu’il y a plus de boutiques, les gérants rivalisent d’idées pour capter le plus d’attention. C’est ainsi que par endroit, on a des jeux ou des marionnettes qui attirent du monde. Plus de badauds curieux que d’acheteurs en réalité. Selon le gérant d’une de ces boutiques du marché central, « toutes les périodes de vaches grasses imposent une ambiance particulière, question d’attirer les clients. Forcement ça doit faire du bruit parce que les boutiques sont rapprochées et toutes mettent de l’ambiance ». Côté clients, on semble malheureusement ne pas apprécier. « Ce vacarme donne les maux de tête. C’est vrai qu’à l’intérieur le bruit est moins élevé mais avant d’y arriver on peut devenir fou », dénonce un monsieur, approuvé par d’autres passants.

Pourtant, selon Jean Claude Tsila, préfet du Mfoundi, « les éléments de force de l’ordre sont là pour rappeler les commerçants à l’ordre et veiller à ce qu’ils ne dépassent pas un certain seuil ». Il avoue cependant que durant cette période, où les commerçants espèrent faire de bonnes affaires, « on ne frappe pas comme d’habitude. On se contente juste de les encadrer afin qu’ils restent dans la limite du raisonnable», souligne le préfet. Mais hélas !

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