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Dossier de la Rédaction

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11 000 refugiés ivoiriens dans les pays voisins

Un sommet extraordinaire de la CEDEAO se tient ce jeudi sur la crise ivoirienne.

« Laurent Gbagbo cache bien son jeu », selon Guillaume Soro. Pour le Premier ministre de Ouattara, la récente proposition d’ouverture de Laurent Gbagbo est un "faux message d'apaisement", pour tenter de diviser les Africains avant le sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) qui s’ouvre ce jour à Abuja. "Après toute la pression internationale et les sanctions qui n'ont pas produit d'effet sur M. Gbagbo, il est évident qu'il n'y a qu'une solution qui reste, celle de la force", a déclaré Soro à une chaîne de télévision française. Son appel vient se greffer à celui de plusieurs personnalités comme le Premier ministre Kenyan Raila Odinga qui prône la force.

En réponse à la demande de Soro, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a déclaré sur Rfi que "La France ne peut en aucune manière recommander le recours à la violence". Il estime qu’il revient aux pays africains de décider d’un éventuel recours à la force, à l’occasion du sommet de ce vendredi.

La crise ivoirienne préoccupe le monde et bon nombre de personnalités sont opposées à une sortie de crise armée. C’est le cas de Kofi Annan, l’ex-secrétaire général des Nations Unies qui a exhorté Gbagbo à partir et "à ne pas déclencher la violence". Idem pour l’ancien président ghanéen Jerry Johns Rawlings qui exhorte l’Union Africaine et la Cedeao à travailler à calmer les tensions en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué publié à Accra, il exhorte les deux organisations et les deux protagonistes à respecter scrupuleusement les recommandations de l’émissaire de l’UA, Thabo Mbeki, formulées dans son rapport au cours de ses récentes réunions de médiation dans le pays.

Mais le scénario de guerre se prépare. La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf a confirmé la présence de mercenaires de son pays en Côte d'Ivoire. Alors que le bilan de la crise est déjà bien lourd. 173 personnes mortes les 16 et 21 décembre, selon une annonce de l’Onu hier. L’organisation parle également de 471 arrestations, d’une escalade des cas de meurtre, de torture, mauvais traitements, arrestations et disparitions forcées ou involontaires. A ceci s’ajoute plus de 11. 000 réfugiés déjà enregistrés dans les pays voisins, notamment au Liberia, en Guinée et au Ghana. La Commission européenne a annoncé mercredi une aide de cinq millions d'euros pour des opérations de secours de 100.000 personnes, question d’améliorer leur sécurité et assurer leur accès aux services de santé, à l'eau, aux denrées alimentaires et au logement. La Banque mondiale a pour sa part décidé de geler les financements de la Côte d'Ivoire.

Pour l’heure, selon AFP, le seul pays à avoir apporté un soutien à Gbagbo est l'Angola, l'un de ses plus fidèles alliés depuis plusieurs années. Son ministre des Affaires étrangères Jorge Chicote, prône la "non ingérence de la communauté internationale dans les divergences électorales en Côte d'Ivoire".

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