Ils conservent le titre du marché et du quartier les plus engagés dans la lutte contre l’insalubrité, cette année.
La 3e édition de la fête de la propreté a couronné ses meilleurs élèves. Concernant les marchés, New Deido l’emporte devant Madagascar et Sandaga. Dans les quartiers, la Cité des enseignants à Douala 3e arrive en tête, remportant au passage une enveloppe de 1,5 million de F, devant Mbengue City (Douala 5e) et Bonamikano (Douala 4e). Enfin, Douala 3e gagne le prix de l’arrondissement le plus citoyen pour ses efforts dans la lutte contre l’insalubrité. Des efforts matérialisés par la participation de tous les quartiers de l’arrondissement au concours, soit 45 sur les 110 inscrits, un record absolu. « Nous faisons en sorte que la propreté ne soit pas seulement physique, mais un état d’esprit. Et puis, nous n’attendons pas le lancement du concours pour parler propreté », confie Jean-Claude Meyong Bizole, chef de la Cité des enseignants. Les quartiers étaient notamment jugés sur leur progression pour résoudre les problèmes d’insalubrité durant le concours, ainsi que sur la durabilité dans le temps des différentes actions d’investissement humain.
Si au niveau des lauréats, la situation n’a pas évolué, du côté d’Hysacam, on note une certaine évolution sur le plan de la collecte des déchets. « Un pas a été franchi depuis que le concours a été lancé. Nous avons noté une augmentation de la quantité des déchets collectés. Cet effort rassure sur le dynamisme du concours », déclare Michel Ngapanoun, directeur général d’Hysacam. Pour Bernard Okalia Bilaï, préfet du Wouri, il ne s’agit pas seulement de parler de propreté à l’occasion des fêtes ou des concours. « La menace du choléra vient nous rappeler qu’il faut rester en état d’éveil, car la bataille contre l’insalubrité est un combat de tous les jours. Pour atteindre le but visé à savoir la propreté, il faut des conditions minimales dont une exigence de discipline et d’ordre », confie-t-il.
Le préfet du Wouri s’est du reste insurgé contre une autre forme d’insalubrité urbaine que constituent les « bend-skin », en rappelant aux magistrats municipaux que le contrôle de cette activité leur incombe. Si les couleurs que doivent arborer les motos taxis dans chaque commune sont connues, ce n’est pas encore le cas pour la délimitation des zones d’accès. Enfin, Bernard Okalia Bilaï annonce pour bientôt la délimitation d’un périmètre où aucune activité d’agence de voyage ne sera tolérée dans les environs de la Douche municipale.
