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Dossier de la Rédaction

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Doual au rytme de la "musique du bon vieux temps"

La 5e édition des Journées camerounaises de la musique s’est achevée récemment à Douala, après avoir « ressuscité » des chanteurs de l’époque.

Le public de Douala s’est régalé gratuitement le 18 décembre dernier au stade Mbappe Lepe à Akwa. Les généreux donateurs ? Les organisateurs des Journées camerounaises de la musique, qui, pour leur cinquième édition, ont décidé de réunir sur la même scène l’ancienne et de la nouvelle garde. Et pour tous, l’engouement populaire a été le même.

C’est dans un stade comble qu’on a eu droit, dès 22h, et ce jusqu’à l’aube, à des prestations mémorables de Nkotti François, « Ange » Ebogo, André-Marie Tala, Mbarga Soukouss, etc. De bons moments auxquels s’est apposée la fougue d’une jeunesse parfois revendicatrice, à l’instar du rappeur Valsero. A sa verve se sont mêlés des sons plus dansants qui ont créé le même délire dans la foule, avec les coups de reins d’Hugo Nyame, Djene Djento, Annie Anzouer et Nicole Mara... Une hystérie qui s’est transformée en fou rire lors du passage de la « copine » la plus en vue du moment, Major Asse.

Mais les JCM 2010 n’auront pas été qu’une communion scénique entre les musiciens et le public. Comme l’avait souhaité Tom Yom’s, défunt époux de Dinaly, avec laquelle il a donné vie aux JCM, Tom à qui un hommage était rendu lors de cette édition, l’événement devait aussi rassembler les professionnels autour des problèmes de la musique. Ce qui explique les ateliers de formation et les rencontres professionnelles. Cette année, il s’agissait de rappeler à la mémoire collective ceux qui ont participé à donner un statut à la musique camerounaise depuis cinquante ans. Et comment elle a évolué depuis.

Dans le souci de rendre le débat public, la chaîne LTM TV a été choisie pour la rediffusion des différentes émissions et reportages, avec l’évocation entre autres de Jacob Medjo me Nsom, de Cheramy de la capitale, une intervention d’Anne-Marie Nzié, ainsi que d’Ottou Marcellin et François Bingono Bingono. Sans compter les réflexions entre professionnels qui réunissaient musicologues, historiens de la musique, artistes… Le plus grand nombre a également pu avoir accès au palais Dika Akwa pour une conférence publique sur l’influence de l’indépendance sur la musique camerounaise. Et l’un des intervenants n’était autre que Francis Kinguè, qui a accepté de bon cœur de mettre son expérience au service des JCM.

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