La tradition millénaire est donc sauve. La même attention envers les enfants s’est manifestée un peu partout à travers le territoire national, notamment chez les tout-petits des écoles maternelles, chez les enfants de la rue, chez les orphelins de la police et chez les enfants malades hospitalisés dans des formations sanitaires du pays. Ce formidable élan envers les enfants tel qu’il s’est exprimé à l’occasion de la fête de noël mérite d’être soutenu. Car il est facile, une fois l’euphorie des fêtes estompée, de retomber dans notre train-train quotidien. Qui n’a pas la nausée dans cette routine où les enfants deviennent de véritables défouloirs des adultes dans la société ? Qui n’est pas indigné face ce quotidien hideux où qui en scène de manière récurrente des enfants violés, mutilés, assassinés, victimes innocentes de maltraitances les plus atroces dans la société des adultes ? Qui peut se contenter de hausser simplement les épaules face aux images des infanticides qui sont monnaie courante dans notre environnement ? Personne assurément. Ces innocents méritent d’un encadrement permanent et soutenu. Les protéger et assurer leur plein épanouissement dans la société constituent l’un de leur droit le plus élémentaire. C’est bien qu’ils fassent l’objet de toutes les attentions à l’occasion des fêtes de fin d’année. Mais c’est encore bien mieux que toutes ces attentions se poursuivent au quotidien, tout au long de chaque année afin de les amener en bonne santé intellectuelle, mentale et corporelle à l’âge de leur autonomie. Est-ce trop demander aux adultes, encadreurs de tous bords, et à la société prise comme entité unique et harmonieuse ? Certainement pas. La survie de tout le groupe en dépend aussi.