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Dossier de la Rédaction

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Présidentielle aux Comores:L’opposition dénonce une "fraude massive"

Le second tour du scrutin mettant aux prises trois candidats a été émaillé d’incidents dimanche dernier à Anjouan, l’une des trois îles de cet archipel de l'océan Indien.

Bulletins volés, bourrages d'urnes et assesseurs de l'opposition chassés des bureaux… dès la fin de matiné, l'opposition s'est inquiétée d'incidents dans plusieurs localités d'Anjouan, avant de dénoncer dans l'après-midi une "fraude massive" orchestrée par le pouvoir sur cette île. "Ces troubles se sont déroulés dans les localités où le candidat du pouvoir était en mauvaise position, pour pouvoir faire ensuite annuler les résultats, (...) ce sont des actions ciblées", a affirmé Saïd Larifou, au nom de l'opposition. "Ce n'est pas un vote, mais une mascarade", dénonce pour sa part le chef de l'opposition locale, Mohamed Djanfaari. "En dehors (de la capitale de l'île) Mutsamudu, il n'y a pas un bureau de vote qui n'ait reçu la visite de militaires venus remplir les urnes", a-t-il accusé.

Quelque 384.358 électeurs étaient appelés à départager les trois premiers candidats arrivés en tête lors du premier tour le 7 novembre, avec comme favori le vice-président et dauphin désigné du chef de l'Etat sortant Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, Ikililou Dhoinine, qui avait rassemblé 28,19% des suffrages. En vertu d'un système de présidence tournante instauré par la Constitution de 2001 entre Mohéli, Grande Comore et Anjouan, ces trois candidats sont issus de la petite Mohéli, qui verra pour la première fois l'un de ses ressortissants prendre la tête de l'Union des Comores depuis son indépendance en 1975. Un des principaux enjeux de l'élection est de parachever le processus de réconciliation nationale engagé depuis 2001, sous l'égide de l'Union africaine (UA), à la suite de la crise séparatiste de l’île dAnjouan en août 1997. Le scrutin doit aussi mettre un terme à une crise politique née de la prolongation controversée du mandat du président Sambi au-delà du 26 mai dernier, une mesure vivement contestée par l'opposition et la population de Mohéli.


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