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Dossier de la Rédaction

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Des préparatifs moroses à Yaoundé pour le Nouvel an:

Dans les marchés, on ne note pas beaucoup d’achat et les déclarent vouloir rester à la maison pour le réveillon.

Partout en ville, on entend déjà les souhaits habituels de bonne année, partagés entre deux ou plusieurs personnes qui se croisent dans la rue, sinon lancés à la volée. Comme pour dire que chacun est conscients de ce que voir la nouvelle année n’est plus qu’une affaire de quelques jours, pour ne pas dire quelques heures. Et on sent bien que tout le monde souhaite vivre le passage d’une année à l’autre de la plus belle des manières, même si les plus nombreux n’ont pas vraiment le cœur aux agapes. Du coup même les embouteillages et les bousculades ont diminué d’intensité ces derniers jours.

C’est ainsi que dans les marchés et autres grands magasins, les commerçants semblent un peu s’ennuyer, quand ils ne se plaignent de ne pas avoir de clients. « Avant Noël, les gens passaient demander, même sans acheter. Cela nous donnait un espoir de vendre. Mais là, depuis deux jours, je ne vois personne. On dirait que les gens ont fini tout leur argent pour Noël », lance paresseusement Odile K., vendeuse de plantain au marché du Mfoundi. Ce que Jeanne Andegue, ménagère, confirme. « J’ai mis le paquet pour la fête de Noël, surtout que mon enfant s’est baptisé à cette occasion. Il fallait donc organiser quelque chose de grandiose. C’est pour cela que pour le nouvel an, nous avons opté pour la simplicité. Je suis venue acheter quelques vivres pour compléter les restes qu’il y a à la maison et faire un petit repas en famille pour la St Sylvestre et le nouvel an », affirme la dame. Blandine M., cadre d’entreprise, n’a aucun programme spécial, mais elle a quand prévu d’acheter quelques petites choses, « au cas où des amis pensent à passer à la maison en se baladant ».

Quant aux virées en boîte de nuit, certains en parlent déjà. « C’est comme une tradition au sein de notre groupe. Chacun reste en famille et aux environs de 2h du matin on se retrouve quelque part et on fait le tour des boîtes jusqu’à 6 ou 7h avant de rentrer dormir », déclare Albert Bello, employé dans une entreprise de la place. Pour sa part, Mireille Pany, mère de famille, a décidé de confier la nouvelle année au Seigneur. « Je vais emmener mes enfants à la messe pour remercier Dieu de nous avoir permis d’achever l’année 2010 et lui confier par la même occasion l’année qui va débuter », affirme-t-elle. D’un autre côté, les tenanciers des bars et autres débits de boissons font des provisions, sans grandes convictions. « Les gens se sont beaucoup plaint cette année du manque d’argent et beaucoup de gens disent ne pas avoir le cœur à la fête. Mais nous nous ravitaillons quand même parce qu’il vaut mieux être prêt à répondre à la demande », lance Edouard T., propriétaire d’un débit de boisson à Tsinga.

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