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Dossier de la Rédaction

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Soulagement

Voilà une nouvelle qui tombe comme un cadeau de Noël en cette période des fêtes de fin d’année. La requête du Cameroun a été retenue au Round 10- sida, à l’issue de la session du Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, réuni du 13 au 15 décembre 2010 à Sofia en Bulgarie. Une heureuse opportunité qui ouvre à notre pays le bénéfice d’un don d’une valeur de 63,8 milliards de Fcfa.

Pour mieux situer la portée de ce succès, il y a sans doute lieu de rappeler que c’est avec l’appui du Fonds que le Cameroun assure la gratuité des Arv aux personnes vivant avec le virus du sida (Pvvs), depuis le 1er mai 2007. La facture de ces médicaments qui coûtent excessivement cher étant supportée par le Fonds mondial, d’une part, et par l’Etat du Cameroun, d’autre part. Dans des proportions de 50 et de 50 %.

Les remous que l’on a connus au début de cette année, dans la chaîne de distribution de ces médicaments, tenaient au fait que notre pays avait raté le coche du Round 9-sida, sans que l’on puisse s’expliquer pourquoi, les décisions du Fonds mondial étant discrétionnaires, dans un environnement où les moyens mis à disposition sont de loin insuffisants par rapport aux besoins. Si les perturbations de l’année dernière, grossies à satiété comme dans « la chute d’un gland » du fabuliste ont été vite résorbées, c’est bien parce que « le continium des soins » pratiqué par cette institution, comme mécanisme transitoire visant à ne pas sevrer brutalement un pays n’ayant pas été élu au round suivant, a couvert les années 2010 et 2011. A présent que le Cameroun reprend avec panache le train des financements mondiaux, à travers le Round 10-sida, la période 2012 – 2015 s’en trouve également assurée, pour peu que l’Etat mette sa contrepartie dans la cagnotte.

L’éligibilité du Cameroun au Round 10-sida est le résultat d’un engagement soutenu des autorités dans la bataille contre ce fléau apparu au début des années 1980 et que l’on a baptisé à cause de ses effets ravageurs, la peste du 20è siècle. Et qu’on ne parvient pas toujours à guérir à la fin de cette première décennie du 21è siècle. Pour les Pvvs, sous traitement antirétroviral encore plus, cette perspective n’a pas de prix. En cela déjà que l’anxiété due au lendemain incertain, en ce qui concerne la disponibilité du traitement, peut être dissipée. Le stress, on le sait est nocif pour la santé et beaucoup plus encore, celle des personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme c’est souvent le cas pour les porteurs du vih. Sous traitement antirétroviral, avec l’observance d’une hygiène de vie adéquate, le malade du sida, retrouve souvent sa forme physique et une amélioration de son état immunitaire. Ce qui lui permet de vaquer normalement à ses occupations. C’est l’une des principales victoires remportées par la science en trente ans de lutte contre le sida. Un mal face auquel, malgré une tendance au Cameroun et dans le monde vers la diminution de nouvelles infections, la prévention demeure le meilleur remède.

 

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