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Dossier de la Rédaction

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Cambriolage chez un responsable de la Sopecam

Des malfrats ont carrément vidé le domicile de Simplice Begne mardi dernier à Mendong.

L’opération s’est déroulée en plein jour, entre 9h 30 et 10h. A cette heure de la matinée, Simplice Begne, responsable des relations publiques de la Sopecam et son épouse sont chacun à leur lieu de service. Leurs enfants sont absents et seule la domestique est à la maison, sise au camp Sic Mendong à Yaoundé. La jeune femme, la trentaine, raconte que c’est environ dix minutes après la sortie de sa patronne qu’elle entend sonner. Lorsqu’elle s’approche du portail, elle entrevoit deux hommes cagoulés qui menacent, demandant d’ouvrir. Prise de peur, elle préfère ne pas crier et court plutôt se cacher dans une dépendance à l’arrière de la maison. Elle suppose alors que les bandits ont dû escalader le mur avant de s’introduire dans la maison. Elle se souvient cependant qu’en allant se cacher, elle a laissé les clés à l’extérieur de la dépendance et que les malfrats l’y ont enfermée…

Toujours est-il que les visiteurs ont cassé la porte arrière de la maison et celles des chambres avant de se servir. Sans entraves, ils ont emporté trois téléviseurs, trois lecteurs DVD, trois téléphones portables, deux ordinateurs portables, une chaîne hi-fi, un four micro-ondes, des vêtements, des bijoux et une importante somme d’argent. Simplice Begne évalue les dégâts et pertes à environ sept millions de F.

L’affaire, au sujet de laquelle une enquête est ouverte à la brigade de gendarmerie de Mendong, a déjà trouvé son premier suspect : la domestique, gardée à vue depuis jeudi matin. En effet, selon Simplice Begne, la jeune femme n’a de cesse de changer de versions sur les circonstances réelles du cambriolage. Elle soutient, en effet, que les voleurs eux-mêmes lui ont ouvert la porte de la dépendance à la suite de leur forfait, avant de s’enfuir. Et c’est seulement une heure après qu’elle se rend à la boutique du coin, pour raconter le cambriolage. Pire, c’est le boutiquier qui prend sur lui de prévenir le responsable de la maison et la contraint à se rendre à la gendarmerie. Il est 12 h 20 lorsque Simplice Begne reçoit un coup de fil d’un gendarme qui l’informe du vol. A 16 h, lorsque les patrons reviennent enfin à la maison, la femme de ménage est déjà rentrée chez elle. C’est jeudi matin, à son arrivée au travail que les gendarmes l’ont interpellée et espèrent qu’elle arrive enfin à harmoniser ses versions des faits.

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