Deux ans après son départ de la Crtv, l’ex présentateur du JT est de retour dans la famille de la presse.
Il s’agit là d’« un retour dans la barrière ». Après avoir un temps délaissé son premier amour, le journalisme, pour la communication institutionnelle, Alex Mimbang est de retour dans la famille des médias. Une famille avec laquelle il n’a du reste jamais véritablement coupé les ponts, vu sa passion pour le métier. « Il s’agit en quelque sorte d’un retour après une expérience différente. Dans la communication institutionnelle, j’étais de l’autre côté de la barrière car je m’occupais notamment de servir les journalistes. Maintenant à la Sopecam, il s’agit certes de la presse écrite, mais ça reste du journalisme. Les canons du métier sont les mêmes, c’est le style qui diffère. Il faudra juste une petite adaptation, car j’ai en plus en charge un volet management qui est aussi important », confie-t-il.
Diplômé de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (Esstic) en 1995, Alex Mimbang a travaillé pendant 12 ans à la Cameroon Radio Television (Crtv) de janvier 1996 à février 2008. Il y a occupé divers postes de responsabilités : chef adjoint du service politique, grand reporter à l'Assemblée nationale, responsable à la cellule des reportages du président de la République, présentateur du journal télévisé et de magazines d'actualité. Depuis mars 2008, il officiait à la direction de la communication de Capital Financial Holdings Cameroon (Groupe Commercial Bank).
Alex Mimbang a été nommé à la tête de Direction régionale du Littoral au terme de la session extraordinaire du Conseil d’administration de la Sopecam, mardi dernier. Il peut ainsi à nouveau mettre en pratique cette citation de Christine Kerdellant et d’Eric Meyer qui lui tient tant à cœur: « Raconter sans colporter, écrire sans salir, informer sans déformer, analyser sans interpréter, commenter sans insinuer est un bonheur quotidien... C'est ce qui fait du mot journaliste le plus beau de la langue française; aussi parce qu'y figure le mot Jour. Et que notre travail c'est de révéler ce jour.»
