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Dossier de la Rédaction

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MTN-Elite One: le stade Omnisports en panne de recettes

Depuis le début de la saison, le public boude le stade. Ce qui ralentit les recettes à Mfandena.

Renaissance de Ngoumou - Caïman de Douala. Canon de Yaoundé - Tiko United. Ces deux affiches ont permis, d’atteindre 586 000 F de recettes au stade Omnisports de Yaoundé. C’est d’ailleurs le montant le plus élevé et jamais enregistré depuis l’an dernier à en croire le directeur du stade Omnisports de Yaoundé, Bernard Jean-Philippe Obama.

C’est que le championnat n’attire plus assez les spectateurs depuis que les clubs de Yaoundé ne brillent plus. En plus, la qualité du spectacle n’est plus aussi attrayante que celle d’antan, selon certains ex-fans des clubs de Yaoundé.

Si ces rencontres ont pu atteindre la barre de 500 000 F, les matchs de As Lausanne semblent ne pas intéresser grand monde. Le club, dernier au classement à l’issue de la 7e journée avec un match en retard enregistre le montant le plus bas en termes d’entrées soit 134 000 F. Après le club d’Anguissa, suivent les rencontres de la MTN-Elite Two dont le montant des entrées varie entre 31 000 et 82 000 F. L’entrée lors des matchs des filles, quant à elle, est libre. Donc il ne faut rien espérer de ce côté-là.

Beaucoup doit être fait pour que le football reconquiert son public. La grille de répartition prévoit que 50 % des recettes de matches sont reversés aux clubs jouant à domicile, les autres 50 % sont répartis à l’équipe nationale du football, la municipalité, le Trésor public et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot)…

De nombreuses raisons sont évoquées par Bernard Jean-Philippe Obama pour justifier ce manque de recettes. D’abord la mauvaise gestion des clubs qui aurait éloigné le public des stades. Ensuite, le public n’est plus attaché aux clubs. Chacun s’y intéresse à distance. Enfin, la programmation des rencontres doit être revue. « On doit programmer les matchs aux heures auxquelles les gens peuvent se déplacer pour les voir. La pelouse est bien entretenue. Elle n’attend que du beau spectacle et le public suivra », lance le directeur des stades. Pour Henri Bepga fidèle du Canon de Yaoundé « le cœur doit recommencer à parler pour que les stades soient pleins comme quand j’étais à l’école primaire ». Selon la même source, âgée aujourd’hui de 42 ans, son père le traînait au stade militaire et au stade Omnisports lors des rencontres du Canon, de Tonnerre bref de tous les clubs de Yaoundé. Et en parlait après avec passion.

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