La messe de clôture a eu lieu samedi dernier au sanctuaire marial de Nsimalen en présence de Martin Belinga Eboutou, représentant du chef de l’Etat.
Le 1er janvier est une date pleine d’histoire pour le Cameroun en général et pour l’Eglise catholique en particulier. C’est le jour de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance du pays et de la fête de Marie, mère de Dieu. Et samedi dernier particulièrement, c’était la clôture de la célébration liturgique et pastorale des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification. Dans le cadre de la commémoration de ces évènements aussi importants les uns que les autres, l’archidiocèse de Yaoundé a organisé une grand’messe pontificale au sanctuaire marial de Nsimalen, avec comme célébrant, Mgr Victor Tonye Bakot, archevêque de Yaoundé.
Dans sa plus belle parure, ce site riche de signification a été pris d’assaut par des milliers de fidèles venus de Yaoundé et de ses environs, avec au premier rang, le directeur du Cabinet civil de la présidence de la République et président du Comité d’organisation des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification. Martin Belinga Eboutou représentait le chef de l’Etat. Y prenaient également part de nombreux membres du gouvernement, des autorités administratives en l’occurrence, le gouverneur de la région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom.
Dans son homélie, l’archevêque de Yaoundé a appelé tous les Camerounais sans distinction aucune, à changer de mentalité. « Nous devons en tant que chrétiens lutter contre la corruption, le tribalisme, le régionalisme, tout ce qui nous éloigne de Dieu. Nous devons nous comporter de telle sorte que chaque chrétien, à travers ses habitudes puisse honorer la vierge Marie et l’enfant Jésus ».
Durant cette célébration dense, un exemplaire de la Bible a été remis symboliquement à des personnalités présentes (membres du gouvernement, élus locaux, prêtres…). La célébration a également permis à l’archevêque de poser la première pierre du bâtiment du sanctuaire marial, qui sera composé à terme, d’une grande église, d’une salle de conférences, de deux pavillons de 60 chambres, d’un centre commercial et d’un chemin de croix. Un chantier qui n’attend plus que les contributions des âmes de bonne volonté, pour le démarrage des travaux.
