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Dossier de la Rédaction

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Côte d'Ivoire: la médiation se poursuit

Les émissaires de la Cedeao et de l’UA sont arrivés lundi en Côte d’Ivoire, pour finaliser les discussions en vue de trouver une issue à la crise ivoirienne.

Envoyé par l'Union africaine, le Premier ministre kényan Raila Odinga est arrivé en matinée à Abidjan. Il a été suivi par le président du Cap-Vert Pedro Pires et les chefs d'Etat Boni Yayi du Bénin et Ernest Koroma de la Sierra Leone, mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Cette nouvelle mission africaine tentait hier d'obtenir le départ de Laurent Gbagbo de la présidence, pour éviter un recours à la force et sortir la Côte d’Ivoire du chaos politique qui a déjà fait près de 200 morts selon l'ONU. Les émissaires se sont entretenus successivement avec Gbagbo et Ouattara.

La Sierra Leone, qui figure parmi les médiateurs, a averti par la voix de son ministre de l'Information et porte-parole du gouvernement, Ibrahim Ben Kargbo qu'"aucun compromis" n'est envisageable et qu'il s'agit seulement de discuter des conditions pour "faciliter" le retrait de Laurent Gbagbo au profit d'Alassane Ouattara.

A ce stade, la mission paraît quasi impossible, Gbagbo ayant fermement fait savoir qu'il n'entendait pas quitter le pouvoir malgré l'intense pression extérieure. "Nous n'allons pas céder", a-t-il promis dans ses voeux du Nouvel an, fustigeant "une tentative de coup d'Etat menée sous la bannière de la communauté internationale". De même, il a encore répété qu'il se considère comme le président légitime de Côte d'Ivoire et en proposant à nouveau un recomptage des voix sous supervision internationale. Proposition à nouveau rejetée hier matin par Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara. Ce dernier a répété qu'il n'y a, selon lui, « pas d'autre choix » pour l'Afrique de l'Ouest que de recourir à la force pour faire partir Laurent Gbagbo s'il refuse de se retirer pacifiquement. La situation est plus que jamais bloquée, entre ultimatums qui expirent sans conséquence et manifestations reportées. Les partisans de Gbagbo ont ainsi ajourné dimanche l'assaut "à mains nues" qu'ils entendaient lancer sur le quartier général de Ouattara.

Un échec du dialogue pourrait replonger le pays dans les violences, avec des conséquences possibles pour les millions de ressortissants ouest-africains de Côte d'Ivoire, restée une puissance économique régionale malgré une décennie de crise politico-militaire. Cent soixante dix-neuf autres personnes ont déjà été tuées depuis mi-décembre selon l'ONU, qui a pointé du doigt les forces pro-Gbagbo. Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a annoncé dimanche que l'ONU fera tout pour accéder aux sites où se trouveraient des charniers en Côte d'Ivoire.

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