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Crise ivoirienne: les négociations dans l'impasse

La rencontre entre les émissaires de l’UA, de la CEDEAO et les principaux protagonistes n’a abouti à rien de concret.

La Côte d'Ivoire reste dans l'impasse après une nouvelle médiation africaine à Abidjan qui a échoué à résoudre la crise opposant Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. C’est du moins ce qui ressort des déclarations des quatre médiateurs dépêchés à Abidjan par l’Union Africaine et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). A les entendre, Laurent Gbagbo reste décidé à ne pas céder son siège et Ouattara est déterminé à l’occuper. Hier matin pourtant, le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l’Union africaine dans la crise ivoirienne a lâché que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont accepté de se rencontrer. « Nous avons rompu la glace. Nous avons entamé les discussions. Ils ont accepté de se rencontrer face-à-face mais à certaines conditions», a-t-il déclaré à l’AFP. Mais le démenti catégorique du camp Ouattara n’a pas tardé. «C’est totalement faux. Cette proposition a été faite par Odinga, nous l’avons totalement rejetée! », assure Ali Coulibaly, conseiller diplomatique d’Alassane Ouattara. En clair, le Cap-verdien Pedro Pires, le Béninois Boni Yayi, le Sierra-léonais Ernest Bai Koroma ainsi que Raila Odinga sont une fois de plus rentrés bredouilles d’Abidjan puisque avant de quitter la capitale économique ivoirienne, les quatre dirigeants ont annoncé qu'ils allaient revenir. Trois d'entre eux (Pires, Koroma et Odinga) sont allés rendre compte du déroulement des entretiens, hier matin, à Goodluck Jonathan, chef de l’Etat nigérian et président en exercice de la Cédéao. « On est dans l'impasse mais le dialogue continue », a déclaré le numéro un nigérian. L'usage de la force pour faire partir Laurent Gbagbo, brandi depuis plusieurs jours par la Cédéao et appuyé par Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, est donc pour l'instant repoussé.

Washington s'est dit lundi soir prêt à "envisager" l'accueil aux Etats-Unis de Laurent Gbagbo s'il le demande, pour aider à clore la crise, par la voix d’un haut responsable américain. De son côté, la France a précisé qu’elle "ne prendra pas l'initiative d'une intervention militaire" pour tenter de régler la crise. "Nos troupes ne sont là-bas que dans le cadre des Nations-Unies. Le seul cas évidemment où nous interviendrions, c'est si nos nationaux -ils sont nombreux, plus de 15.000- étaient menacés de quelque manière que ce soit", a déclaré Alain Juppé, le ministre de la Défense, sur Europe 1.

Aux dernières nouvelles, Gbagbo se dit prêt à négocier une "issue pacifique" à la crise en Côte d'Ivoire, toujours selon les médiateurs. Le président sortant s'engage aussi à lever le blocus terrestre autour de l'hôtel du Golf à Abidjan, où est retranché Ouattara avec son gouvernement depuis des semaines.


 

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