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Dossier de la Rédaction

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Statistiques agricoles : Un déficit d’information en temps réel

Une nouvelle approche de collecte des données du secteur en élaboration, à la faveur d’un séminaire qui se tient à Yaoundé.


Urgence signalée en ce qui concerne la disponibilité de statistiques agricoles fiables, crédibles, actualisées, nécessaires aussi bien pour les autorités locales qu’internationales. « L’importance des statistiques agricoles dans le processus de développement du Cameroun ». C’est le thème des travaux de réflexion des responsables du Minader sur une nouvelle approche de collecte des données du secteur agricole ouverts mardi dernier par le secrétaire général de ce ministère. « Il s’agit de sortir des sentiers battus et de l’ornière », a déclaré Jean Claude Eko’o Akouafane dans son allocution. Selon lui, la machine de production des statistiques agricoles s’est grippée depuis 1993 avec la crise économique qui a sévi au Cameroun. Il a donc demandé aux séminaristes d’identifier les facteurs essentiels à la production et à la diffusion des données en temps réel.

Le dernier recensement agricole au Cameroun date de 1984. Depuis lors, les statistiques disponibles dans le secteur ne sont pas actualisées et souffrent d’un gros déficit de données. A l’origine, le manque criant de fonds pour financer la production des données dans le secteur. Actuellement, on est encore au stade de la collecte des fonds nécessaires pour financer la production des statistiques agricoles dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la statistique, mise en place par l’Institut national de la statistique (INS). Les faiblesses constatées au niveau du mode de collecte des données en cours jusqu’ici, justifient aussi le manque de statistiques fiables et actuelles. C’est l’avis du directeur des enquêtes statistiques et agricoles du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader). « Si nous avons des difficultés, c’est parce que le public en général n’est pas sensibilisé sur l’importance de la statistique et les autres acteurs qui devraient contribuer à la production de ces données, trouvent qu’ils sont dérangés et décident de monnayer les informations », explique Timothée Ayissi.

Alors que tous les espoirs de relance de l’économie camerounaise sont fondés sur l’agriculture et notamment la production, il est urgent que des moyens de collecte efficaces soient mis en place pour permettre aux autorités d’élaborer de bonnes politiques agricoles qui respectent la réalité sur le terrain. Selon des données tirées de l’exposé de Timothée Ayissi, le secteur agricole au Cameroun pour ce qui est des exportations, assure 55% des recettes, suivi par les hydrocarbures, 30%. Les résolutions de ces travaux seront le début d’une nouvelle ère pour l’agriculture camerounaise.

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