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Dossier de la Rédaction

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Arrêt chez Eko Roosevelt

L’artiste musicien et chef traditionnel a fait découvrir les célèbres chutes de la Lobé à ses hôtes.


Lauryn attendait avec impatience « l’endroit merveilleux » promis par l’équipe d’ARK Jammers en fin d’après-midi. Et elle ne fut pas déçue. « C’est merveilleux », écrit l’étudiante de Howard University dans son bloc-note. Sous la conduite d’Eko Roosevelt, barbe blanche au vent, la délégation a effectué une longue marche sur la plage avant d’atteindre les chutes de la Lobé. « Roosevelt comme notre ancien président ? » demande en aparté Lauryn, pour s’enquérir de l’identité du guide. Et ce dernier d’expliquer plus tard qu’il est l’un des descendants des premiers pasteurs baptistes américains au Cameroun. Devant le spectacle des chutes, les appareils de photos ne cessent de crépiter. « L’eau qui arrive ici vient en amont à plus de 300 km. Il y a ici une faune et une flore très diversifiées. Nous nous battons actuellement pour inscrire le site au patrimoine mondial de l’Unesco. Il vit justement ici une espèce d’écrevisse rare qui n’est présente qu’ici et en Louisiane aux États-Unis », explique l’auteur de «Na Landi» et «La Lobé mon amie» à ses hôtes. « Ah bon ? Je suis originaire de Louisiane », lance fièrement une des convives.

Au retour à son domicile, un spectacle de danse traditionnelle est offert aux convives. J. Vanburen, jeune fille originaire de l’Etat de New York se déchaîne sur la piste. Avec les danseurs locaux, elle se trémousse sur des rythmes de tam-tam qui lui sont inconnus. Mais la jeune fille n’en a cure. « C’est la plus difficile à contenir du groupe. Elle est très agitée. Normal, vue que les tests d’ADN indiquent qu’elle est d’ascendance ewondo », confie un membre d’ARK Jammers. Sur la piste, celle qui a été affectueusement surnommée « Eyenga » est bientôt rejointe par d’autres filles. Le tam-tam redouble d’intensité. Certains en oublieraient presque de manger les crevettes apprêtées pour l’occasion. Pas Chouikha Mohamed. Dans un mélange d’anglais et de bribes de français, résidus de son séjour en Tunisie il y a longtemps, celui qui se réclame désormais de la tribu Bamiléké explique qu’il connait l’histoire de « Rio dos camaroes » et du nom Cameroun. « Nous sommes heureux de les accueillir ici. Ils sont partis il y a longtemps dans des circonstances difficiles, aujourd’hui ils sont heureux d’être de retour », déclare in fine Eko Roosevelt. Mais déjà le jour décline, à contre cœur, la délégation reprend la direction de l’hôtel.

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