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Dossier de la Rédaction

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Efoulan : L’hôpital « coupé » en deux

Les deux bâtiments, situés de part et d’autre de la route, causent beaucoup de soucis aux usagers et aux personnels soignants.


Inauguré il y a quelques mois, le pavillon mère/enfant de l’Hôpital de district d’Efoulan a fière allure, avec ses deux étages et sa peinture encore neuve. Les populations, premières bénéficiaires, en sont très contentes. Mais une fois qu’on a besoin des services de cette formation hospitalière, beaucoup voit leur enthousiasme atténué. Pas du fait du personnel ou des infrastructures elles-mêmes, mais des difficultés liées à leur emplacement. En effet, l’ancien bâtiment de l’hôpital et le pavillon nouvellement construit, sont situés de part et d’autre de la route. Une voie très fréquentée. Du coup, les usagers et le personnel ont du mal à se mouvoir convenablement, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner.

« Notre problème le plus pressant, c’est la route. Il est très difficile de traverser. Et comme il y a des services qui se trouvent de l’autre côté, cela ralentit la prise en charge, surtout en cas d’urgence », déplore Catherine Laure Olinga, surveillante générale de l’Hôpital. D’après ses dires, une infirmière a récemment été renversée par une moto en voulant traverser. De plus pour les services, ce n’est pas évident, surtout pour les usagers du pavillon mère/enfant. Les consultations prénatales par exemple se font dans l’ancien bâtiment, mais la salle d’accouchement est de l’autre côté de la route. Ce n’est pas le plus difficile. Lorsqu’il faut pratiquer une césarienne sur une femme qui se trouve déjà sur la table d’accouchement, les choses se compliquent. « Le bloc opératoire du pavillon n’est pas encore fonctionnel. Dans ce cas, il faut la ramener à l’ancien bâtiment. Quand nous sommes face à cette situation, et c’est déjà arrivé, nous nous débrouillons comme des Africaines. Soit nous la transportons, soit elle marche, quand elle en a encore les forces », raconte la surveillante générale. Et pour les femmes enceintes et les enfants hospitalisés, il faut également parcourir ce trajet, pour faire des examens de laboratoire, payer certains frais ; et la solution d’ouvrir une autre pharmacie dans le pavillon a résolu le problème de l’achat des médicaments voici quelques jours.

Reste maintenant le problème de l’eau et de l’accès pour les personnes handicapées. Le quartier souffrant depuis des années du manque d’eau, l’hôpital d’Efoulan s’approvisionne grâce à des citernes qui permettent de remplir des fûts situés à tous les étages. Ce, en attendant l’aménagement d’un forage dont le marché vient d’être attribué. Les personnes handicapées quant à elles doivent encore se débrouiller avec les escaliers, comme les autres, parce qu’on n’a pas pensé aux rampes lors de la construction de cette structure publique. Et les responsables de cet hôpital en ont davantage pris conscience lorsqu’ils ont récemment reçu une patiente sur fauteuil roulant qui a eu toutes les peines à accéder à l’étage où le médecin devait la consulter.

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