Le pays hôte évoluera dans le groupe A basé à Tripoli en compagnie du Mali, de l’Egypte et du Lesotho. Un groupe assez ouvert, voire abordable pour le pays organisateur. Le groupe B basé à Benghazi par contre, s’annonce très difficile. Composé du Ghana , champion en titre et champion du monde, du Cameroun, vice-champion en titre et du Nigeria, médaillé de bronze lors de la dernière édition au Rwanda en 2009.
Depuis mardi, le sélectionneur, Martin Ndtoungou Mpilé qui a assisté au tirage au sort à Tripoli et ses hommes savent à quoi s’en tenir. La Gambie, premier adversaire du Cameroun le 19 mars, fait d’emblée office de petit poucet du groupe. Le Nigeria, deuxième adversaire du Cameroun le 22 mars a déjà remporté la CAN Juniors à cinq reprises (1983, 1985, 1987, 1989, 2005). Il ne fait d’ailleurs aucun doute que les Flying Eagles vont atterrir à Benghazi avec la ferme intention d’accrocher une sixième étoile à leur riche palmarès. Les jeunes Nigérians n’ont certainement pas oublié qu’ils avaient été battus en demi-finale il y a deux ans plus tôt par ces mêmes Camerounais. De quoi avoir une motivation supplémentaire.
Enfin, pour leur dernière sortie, les poulains de Martin Ndtoungou Mpilé seront face à la redoutable équipe ghanéenne, championne d’Afrique et du monde en titre. Lors de la finale de la dernière édition, les Black Satellites avaient pris le meilleur sur les Lionceaux par 2 buts à 0. Quelques mois plus tard, le Ghana remportait (le 16 octobre 2010 en Egypte), la Coupe du monde des moins de 20 ans en dominant le Brésil aux tirs au but par 4 buts contre 3. Le pays devenait ainsi la première équipe africaine à décrocher le titre dans cette catégorie. C’est dire la lourde tâche qui attend les Camerounais à Benghazi en mars prochain.
« Impossible n’est pas camerounais », a-t-on coutume d’entendre ici et là à propos des équipes camerounaises lorsqu’elles sont dos au mur. Trois fois finalistes (1981, 1995 et 2009), les Lions sont en mesure de sortir la tête de l’eau dans cette poule qualifiée de « groupe de la mort ».. Il s’agit donc aujourd’hui pour l’équipe nationale junior de « se donner les moyens pour relever ce défi », dixit, Engelbert Mbarga, entraîneur adjoint des Lionceaux.
