Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Côte d’Ivoire : l’Union africaine exclut tout partage du pouvoir

Une nouvelle mission UA/Cedeao devrait repartir prochainement à Abidjan.


Le blocus routier du quartier général d'Alassane Ouattara à Abidjan, imposé depuis trois semaines par les forces loyales à son rival Laurent Gbagbo, était maintenu jusqu’à hier, malgré l'engagement pris auprès des médiateurs africains en prélude à une "issue pacifique" à la crise. Le camp Gbagbo conditionne à présent la levée du blocus au départ des forces nouvelles. Selon Alcide Djédjé, ministre des Affaires étrangères de Laurent Gbagbo hier, le blocus du QG d'Alassane Ouattara à Abidjan "sera levé" si les ex-rebelles qui s'y trouvent vont à Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion des Forces Nouvelles (FN).

L'un des quatre émissaires, le Premier ministre kényan Raila Odinga, a écarté tout partage du pouvoir entre Gbagbo et Ouattara. Mais, estimant qu'il ne fallait pas laisser de "vide", il a souhaité qu'une nouvelle mission revienne "dès que possible" en Côte d'Ivoire. Sa position est aussi celle des Etats-Unis. Philip Crowley, porte-parole de la diplomatie américaine a déclaré qu’ "aucune solution ne doit prévoir un accord de partage du pouvoir…Pour l'avenir de la démocratie en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest, (Laurent Gbagbo) doit quitter le pouvoir ". De confirmer également que les Etats-Unis sont "prêts à discuter de la possibilité" que Gbagbo s'installe aux Etats-Unis après avoir quitté la Côte d'Ivoire. Mais il a ajouté que "tout projet de voyage vers les Etats-Unis devra prendre en compte" les violences qui se sont produites en Côte d'Ivoire depuis un mois. La France "et d'autres pays" ont également offert à Laurent Gbagbo de l'accueillir, a affirmé par ailleurs une source américaine anonyme.

En outre, mardi, un militant a été tué à Abidjan, à la suite d'un raid de policiers et gendarmes au siège de la coalition pro-Ouattara, a confirmé le ministère de l'Intérieur de Gbagbo qui parle également de 63 personnes arrêtées et de sept policiers blessés. La police affirmait avoir appris l'existence "de caches d'armes", au siège du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a déclaré à l'AFP le général Gaston Ouassénan Koné, un responsable du PDCI.

L'Onuci n’a pas tardé à dénoncer " les actes de violations des droits de l'homme y compris des raids des éléments armés" au siège du PDCI et quartier général de campagne d'Alassane Ouattara à travers un communiqué transmis hier à l'agence Xinhua.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière