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l’ONU veut renforcer ses troupes en Côte d’Ivoire

Le chef des opérations de maintien de la paix entend demander l'envoi de 1000 à 2000 casques bleus supplémentaires pour notamment protéger Alassane Ouattara.

La mission des Nations Unies en côte d’Ivoire dispose déjà d’un effectif de dix mille hommes, dont 800 sont chargés de protéger l'hôtel qui sert de quartier général à Alassane Ouattara. Selon Alain Le Roy, le patron des opérations de maintien de la paix de l’ONU, c’est insuffisant. Ce renfort est nécessaire pour le devoir de protection d'Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme le président élu de Côte d'Ivoire et pour d’autres raisons, notamment les fortes hostilités contre les casques bleus en raison des informations diffusées par les medias d'Etat qui les accusent à tort de tirer sur des civils. Pour toutes ces raisons, Alain Le Roy a déclaré mercredi dernier qu'il va demander l'envoi de 1000 à 2000 casques bleus supplémentaires.

Entre temps, le bilan des violences nées de la crise politique s’alourdit. Depuis plus de trois jours, des violences intercommunautaires ont éclaté à Duékoué (ville située à quelque 500 km à l'ouest d'Abidjan, ndlr) à la suite de la mort d'une femme lors d'un braquage. "Au moins 14 personnes ont été tuées" au cours de ces affrontements entre ethnies guéré et malinké, a déclaré hier lors d'un point presse Simon Munzu, responsable des droits de l'homme pour l’Onuci. Par peur des violences, "près de 15.000 personnes" se sont réfugiées à la mission catholique de la ville et dans ses alentours, a indiqué à l'AFP le père Cyprien Ahouré, joint par téléphone. Il a parlé de "maisons brûlées ou pillées". Selon le docteur Moïse Téki, de l'hôpital de Duékoué, "41 personnes blessées par balles ou par armes blanches" ont été enregistrées. Au total, 210 personnes sont mortes des suites des violences depuis la mi-décembre, soutient Simon Munzu.

Après plusieurs jours de silence, Alassane Ouattara est monté au créneau hier et avant-hier et a accusé Laurent Gbagbo d'avoir "du sang sur les mains". Il s’est confié à plusieurs médias révélant avoir «écrit au Sg de l’ONU pour demander une mission d’investigation de la Cour pénale internationale. Ban Ki-moon lui aurait assuré «que cela se fera dans les prochains jours». Ouattara s’est aussi dit confiant sur un éventuel départ de Laurent Gbagbo avant la fin de ce mois, balayant les craintes de bain de sang et de guerre civile en cas d’intervention militaire:«En réalité, il n’y a pas de problème. Il s’agit d’un seul homme, et d’un groupuscule qui l’accompagne...Si Laurent Gbagbo s’en va, tout cela va s’écrouler comme un château de carte.» S’exprimant aussi lors d’une conférence de presse hier, il a prôné une action commando de l'Afrique de l'Ouest. Néanmoins, il n’a pas écarté l’éventuelle amnistie dont bénéficierait Laurent Gbagbo en cas de départ. « Je suis prêt à évaluer un certain nombre de conditions», a-t-il dit. Et à propos de l’éventuelle rencontre avec Laurent Gbagbo, confusément évoquée par Raila Odinga mardi, il a donné sa position : «J’ai dit que j’étais d’accord à condition qu’il me reconnaisse comme président légitime», a-t-il tranché.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mercredi à huis clos pour discuter de la situation en Côte d'Ivoire. Selon des diplomates, pour l'instant, le Conseil soutient les efforts des pays africains.

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