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Quatre candidats menacent de boycotter la présidentielle en Centrafrique

Ces opposants estiment que le processus électoral manque de transparence, de légalité et d’équité.

Quatre candidats au scrutin présidentiel du 23 janvier en Centrafrique, ont menacé de boycotter l'élection si des "mesures" ne sont pas prises pour en assurer la transparence. Il s’agit de Martin Ziguélé, Premier ministre de 2001 à 2003, candidat du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), de Jean-Jacques Démafouth, ex-ministre de la Défense et chef de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), ex-rébellion qui a signé les accords de paix, de l'économiste Emile Gros Raymond Nakombo du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), et de Justin Innocent Wilité, un candidat indépendant.

"Le processus électoral tel qu'il se déroule aujourd'hui n'est ni transparent, ni légal, ni équitable", estiment-ils dans un mémorandum parvenu jeudi à l'AFP, dénonçant "l'absence d'indépendance de la Commission électorale indépendante (CEI), la violation systématique du code électoral, l'impossibilité de circuler sur le territoire et la présence des mouvements de rébellions à l'intérieur du pays". L'Est et le Nord sont en proie à des attaques de la rébellion ougandaise de l'armée de résistance du seigneur (LRA) et de la rébellion centrafricaine de la Convention patriotique pour la justice et la paix (CPJP). "Nous candidats (...) réaffirmons que seule la prise en compte des mesures correctives (...) peuvent concourir véritablement à l'organisation d'élections libres et transparentes. Dans le cas contraire, nous déciderons de notre retrait du processus électoral", affirment les quatre candidats. "Depuis la mise en place de la CEI en octobre 2009, tout ce qui se fait dans cette institution est conçu et orienté de manière délibérée en violation du code électoral (...) Cette démarche délibérée a pour seul but de donner au président François Bozizé, la direction effective du processus électoral, afin de garantir avant le scrutin sa réélection frauduleuse", accusent encore les candidats.

François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003, puis élu en 2005, fait partie des six candidats au scrutin présidentiel, ainsi que l'ex-président Ange-Félix Patassé (1993-2003).

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