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Dossier de la Rédaction

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Le lieutenant-colonel Maurice Teguel conduit à sa dernière demeure

L’architecte des stèles commémoratives du cinquantenaire des armées, décédé le 5 décembre, a été fait Officier de l’Ordre national de la Valeur, vendredi dernier.


Le lieutenant-colonel Maurice Teguel repose depuis samedi dernier dans son village natal. Mais la veille, ce valeureux militaire a eu droit à une levée de corps solennelle, organisée dans le strict respect de la tradition des forces de défense. Le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, a tenu à faire une escale au monument aux morts de Youpwe, un des ouvrages qu’avait conçu le défunt, à l’occasion de la fête des armées. Là, le Mindef a recommandé que cet édifice à la fois commémoratif et embellissant, soit préservé.

A la place d’armes de la base aérienne 201 de Douala, Edgard Alain Mebe Ngo’o, a apporté du réconfort à une famille meurtrie, abattue par le désarroi, avant de procéder à deux distinctions. La première était l’élévation du chef de bataillon Maurice Teguel au grade de lieutenant-colonel à titre posthume, selon un décret du président de la République. Ensuite, le lieutenant-colonel Maurice Téguel a été fait Officier de l’Ordre national de la Valeur à titre posthume. Tout cela dans une tradition purement militaire. « Je suis venu m’acquitter de la mission que m’a confiée le chef de l’Etat, celle de présider la cérémonie de levée de corps du lieutenant-colonel Maurice Teguel en hommage à la trace indélébile qu’il a laissée aux forces de défense et au reste du pays. La leçon que l’on doit en tirer est que chacun doit mettre un point d’honneur à servir la nation en ayant à cœur de toujours laisser une trace indélébile », dira Edgard Alain Mebe Ngo’o.

L’oraison funèbre du général de brigade Saly Mohamadou, allait dans le même sens. Pour le commandant de la 2e région militaire interarmées, le défunt avait le goût de la vie et une grandeur d’âme. « Le lieutenant-colonel Maurice Teguel était pour moi plus qu’un collaborateur subordonné. Il était un frère, un ami », a-t-il déclaré. Le défunt était diplômé de l’Ecole spéciale d’architecture de Paris et nanti d’un DEA en sciences et techniques du bâtiment à la prestigieuse école nationale des ponts et chaussées de Paris. Revenu au pays, il intègre l’Emia en 1987 et en ressort quelques années plus tard au sein de la promotion « Solidarité africaine », dont il est président. Les vicissitudes de la carrière de militaire et les épreuves n’ébranleront pas son amour et son engagement à servir son pays.

En décembre 2009 il est affecté à la 2e région militaire interarmées, en qualité de chargé d’études au 4e bureau. C’est de là qu’une mission spéciale lui est confiée par le Mindef. « Tu as conçu et fait construire en une cinquantaine de jours, un celibatorium militaire d’une cinquantaine de chambres à Bamenda, à l’occasion du cinquantenaire des forces de défense. Dans le même laps de temps, tu as conçu et fait ériger dans les dix secteurs militaires terrestres, des stèles et des monuments dont l’érection a été décrétée par le chef de l’Etat », a ajouté, le général de brigade Saly Mohamadou. Maurice Teguel, qui aura passé 23 ans dans l’armée, sera fauché par la mort le 5 décembre dernier en pleine exécution de sa tâche. Les monuments érigés visaient à pérenniser la mémoire des soldats qui ont sacrifié leur vie pour la patrie. Maurice Teguel en fait partie désormais. Pour l’éternité.

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