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Dossier de la Rédaction

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Sit-in d' instituteurs contractualisés au Minedub

Sans matricule et donc, pas de salaire depuis la signature des contrats de travail, ils ont brandi des pancartes vendredi.


« No Money, No Teaching. Since September 2008 & 2009 ». C’est le message des pancartes qu’une quarantaine de personnes brandissaient vendredi dernier à l’esplanade arrière du ministère de l’Education de base (Minedub). Assis à même le sol pour la plupart, les manifestants disent être des instituteurs contractualisés (IC) depuis 2008 pour certains et 2009 pour les autres. A l’exception d’un, les autres ont tous le même problème : toujours pas de matricule et donc, pas de salaire depuis la signature des contrats de travail. « Pourtant nous avons effectivement pris service et pour la plupart loin de nos familles. On a ainsi tenu des années grâce à leurs aides, mais ça fait un peu trop », regrette l’un des grévistes.

Un autre, Martin Ngnaguelé, trois ans de service déjà, explique que lorsqu’il introduit son nom dans le programme Sigipes de la Fonction publique, la machine lui communique un numéro matricule. Curieusement, sur les contrats de travail, toujours au niveau de la Fonction publique, ce numéro matricule correspond à une autre personne. Et voilà plus de deux ans qu’il essaye de résoudre le problème, en vain. « Pendant les congés de Noël, nous nous sommes retrouvés ici à près de 200, avant le même problème de matricule. A chaque fois que les responsables se rendent compte qu’on a épuisé toutes les procédures de recours, ils nous disent d’aller attendre. Deux, trois ans après, c’est toujours le même refrain », se plaint Ngnaguelé.

Venu à leur rencontre, un responsable du Minedub explique que c’est un regrettable problème de lourdeur administrative. « La preuve, l’an dernier vous étiez plus nombreux à poser ce problème et certains ont vu leur problème résolu. Vous en êtes conscients quand même? » demande-t-il à la bande qui reconnaît les faits. « Les sit-in attirent l’attention mais ne résolvent pas les problèmes. Faites à nouveau une liste que nous allons transmettre à la hiérarchie et patientez encore s’il vous plaît ». C’est visiblement à contrecœur que les jeunes instituteurs se sont dispersés, sous le regard de quelques hommes en tenue.

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