C’est ce lundi que les évêques du Cameroun se retrouvent au Centre Jean Paul II de l’archidiocèse de Garoua. Autour du président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), Mgr Joseph Atanga, les autorités de l’Eglise catholique romaine au Cameroun feront le point. Mgr Antoine Ntalou, archevêque de Garoua, fait état de la situation générale de la CENC. Le thème de la concertation « Vers l’auto-prise en charge de la CENC » est révélateur de l’orientation des travaux. Le fonctionnement de l’instance sera donc passé au peigne fin par les archevêques et les évêques. De source crédible, on a appris que l’organisation actuelle est déjà en place depuis un certain temps. Et il n’est pas exclu qu’au terme de ce conclave, des correctifs puissent être apportés. Le programme officiel indique que la concertation s’achève samedi prochain.
Hier, à la sortie de la messe d’ouverture célébrée par Mgr Joseph Atanga à la cathédrale Sainte Thérèse de Garoua. Chaque fidèle a tenu à se présenter à l’évêque de son diocèse d’origine. Mgr Kleda, Mgr Bayemi, Mgr Ntep, Mgr Zoa, pour ne citer que ceux-là, ont été envahis par les fidèles en quête de bénédiction au sortir de la messe pontificale. L’homélie de Mgr Joseph Atanga n’est donc pas tombée dans des oreilles de sourds, lui qui a lancé une invite à plus de bonté, plus d’humilité et de justice. Il a encouragé en ce début d’année 2011 à faire la différence de par ses engagements. La société camerounaise doit changer positivement, a martelé l’archevêque de Bertoua. « Souviens-toi que tu es le sel de la société », a-t-il rappelé à l’assistance.
Une assistance qui a du reste bénéficié de la gratitude de Mgr Antoine Ntalou. Car Garoua administratif et traditionnel s’est mobilisé pour réserver un accueil chaleureux aux évêques du Cameroun. Nul n’a oublié dans cette ville qu’en 2000, l’épiscopat s’est réuni à Garoua pour le lancement de l’année du grand jubilée. 11 ans après, Garoua ouvre encore ses portes à l’épiscopat camerounais.
