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Dossier de la Rédaction

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Cinquantenaire de l’indépendance du Tchad: des manifestations organisées au Cameroun

Un point de presse a été donné jeudi dernier, à Yaoundé, par l’ambassadeur Yoossem-Kontou Noudjiamlao en prélude aux festivités prévues demain.

Le 11 janvier 2011 est une date à marquer d’une pierre blanche pour le peuple tchadien. Demain, en effet, le Tchad célèbre le 50e anniversaire de son accession à l’indépendance. Une célébration en réalité prévue le 11 août 2010. Le choix de cette date n’est pas le fait du hasard, comme l’a expliqué l’ambassadeur Yoossem-Kontou Noudjiamlao au cours d’un point de presse qui marquait, jeudi dernier, le lancement des manifestations prévues du 06 au 15 janvier à Yaoundé. « Le président Idriss Deby Itno a choisi cette date parce que le mois d’août est une période très pluvieuse. Et, cette date du 11 janvier n’enlève en rien le contexte dans lequel l’indépendance du Tchad a été octroyée », a-t-il affirmé. Au menu du programme : conférence-débat, sport, culture, prière oeucuménique, soirée de gala.

Le 11 août 1960 à minuit raconte-t-on, l’écrivain et homme politique français André Malraux lisait à la lueur d’une lampe torche, au nom du Général de Gaulle, la déclaration de l’indépendance du Tchad dans un concert d’applaudissements des lamifortains, heureux de tenir enfin la liberté tant rêvée. L’évènement qui sera célébré à Yaoundé, en même temps qu’à N’Djamena, est à juste titre perçu comme un gage du peuple tchadien à disposer de lui-même. « Cinquante ans après, que peut-on retenir de cette accession à la souveraineté internationale ? » se demande Yoossem-Kontou Noudjiamlao, l’ambassadeur. Dans un bref aperçu, il a présenté l’histoire de son pays. En rappelant le passé douloureux de cette nation, il précisera qu’elle a porté sur son dos trente années amères marquées par les guerres. Mais, « ce n’est pas pour autant dire que le Tchad n’est que histoire noire ». L’exploitation de l’or noir depuis 1963 vient davantage augmenter l’espoir de voir l’avenir plus radieux. Pour preuve, la lutte acharnée contre l’avancée du désert, la production accrue des céréales, la construction d’immeubles, de routes, d’hôpitaux, d’écoles et bien d’autres réalisations sont en train de transformer le Tchad sous l’égide du président Idriss Deby Itno dont le plus grand rêve est de transformer N’Djamena en une capitale de référence en Afrique centrale. Car, « elle est la porte d’entrée de l’Afrique et surtout, du Maghreb et du Moyen orient ». Voilà qui justifie clairement le contexte de ce cinquantenaire.

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