Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Cameroun - Chine: Un ciment nommé culture

Bien visibles dans ces échanges, les multiples tournées effectuées par des compagnies artistiques chinoises en territoire camerounais.


L’information n’est pas encore très connue du public, mais de nouveaux formateurs chinois sont attendus au Cameroun, destinés plus précisément à l’encadrement des membres du Ballet national. Selon une source autorisée à l’ambassade de Chine à Yaoundé, une nouvelle demande a été formulée par le ministère de la Culture. Nouvelle demande parce que, déjà, une telle opération a eu lieu. En effet, de novembre 2005 à janvier 2009, dans le cadre de la relance de l’Ensemble national initiée en son temps par le ministère de la Culture, deux chorégraphes chinoises ont séjourné au Cameroun pour former les jeunes danseurs et danseuses du Ballet national – lesquels ont, depuis, fait étalage de leur savoir-faire au Cameroun et dans plusieurs autres pays. Ce n’est-là qu’un des aspects de la coopération culturelle entre Yaoundé et Beijing.

Bien visibles dans ces échanges, les multiples tournées effectuées par des compagnies artistiques chinoises en territoire camerounais. « En 2007, lors de sa visite au Cameroun, le président Hu Jintaochinois était accompagné par une troupe, qui a donné un spectacle au palais des Congrès de Yaoundé », rappelle un conseiller de l’ambassade rencontré par CT. A l’occasion du Cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun célébré l’année dernière, une troupe chinoise d’arts martiaux était-là aussi, pour témoigner de l’amitié d’un peuple envers un autre.

De son côté, le Cameroun montre aussi son savoir-faire culturel en Chine. Lors de l’Exposition universelle qui a récemment bouclé ses portes à Shanghai, un groupe de percussionnistes a retenu l’attention. Le Ballet national camerounais, pour sa part, s’est produit à l’occasion des Jeux olympiques de 2008 à Beijing.

Autre point d’ancrage de la coopération culturelle Chine/Cameroun, la langue. Le constat est clair : l’apprentissage du mandarin, langue principale de l’Empire du Milieu, est maintenant courant au Cameroun. A l’institut Confucius, logé à l’Iric, et dans une demi-dizaine d’autres centres disséminés à travers le pays (notamment dans les universités de Douala et de Maroua). De source diplomatique, ces structures comptent actuellement quelque trois mille étudiants, et font face à une demande soutenue.

A en juger par les connexions actuelles, la coopération culturelle entre les deux pays devrait durer encore un bon moment. Ce n’est pas vraiment étonnant : pour emprunter à un adage bien connu, la culture, c’est quelque chose qui reste…

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière