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Dossier de la Rédaction

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« Près de 4.000 apprenants de la langue chinoise au Cameroun » [interview]

Etienne Songa, Coordonnateur du laboratoire de langue chinoise (Institut Confucius) de l’université de Yaoundé II.


Dites-nous en quoi consiste l’activité de l’Institut Confucius au Cameroun…

L’Institut Confucius s’occupe prioritairement de l’enseignement de la langue et de la culture chinoise. Ce sont des cours organisés à la manière du British Council ou de l’Institut Goethe. Et à côté des cours traditionnels classiques, nous avons des activités culturelles : festivals, concours de langue chinoise, de chant, de Kung-fu, de Tai-chi. Ce, en plus des aspects culturels déjà traités dans les cours

Y a-t-il au Cameroun un engouement pour l’apprentissage de ces disciplines ?

Il y a un réel engouement. Aujourd’hui, on compte à travers le Cameroun environ 4.000 apprenants. En dehors de l’Institut ici à Yaoundé qui est la maison mère, nous avons des annexes à Douala, une à Maroua, une autre à Buea qui sera ouverte prochainement. Ici à Yaoundé, nous sommes en coopération avec un certain nombre d’établissements d’enseignement supérieur privés et publics. L’Ecole normale de Yaoundé a commencé aujourd’hui des cours optionnels de chinois. Celle de Maroua en est déjà à la troisième promotion d’enseignants de chinois formés pour le secondaire. En réalité, nous n’arrivons même pas à répondre à la demande. Tous les jours, nous avons des sollicitations de gens qui viennent nous voir, d’établissements privés qui souhaitent bénéficier de ces formations. Comme nous sommes limités en personnels enseignants, il est difficile de pourvoir à toutes ces demandes. Mais l’engouement est vraiment très fort.

Face à ce déficit en personnels enseignants, comment perpétuer ces modules d’enseignement du Chinois ?

C’est davantage les étudiants qui sont intéressés par l’apprentissage de la langue chinoise. Il y a des hommes d’affaires aussi, mais ils ne sont pas très stables. Notre stratégie est donc axée sur la cible des étudiants. C’est pourquoi nos annexes sont logées essentiellement dans des établissements d’enseignement supérieur. A Douala, nous ouvrirons une annexe d’ici le mois de mars, en offrant des enseignements conjoints avec des universités en Chine, et nous comptons aussi aller à Bamenda où un programme sera lancé à Bambili. Donc, notre ciblage des populations estudiantines tient de ce qu’ils sont plus stables, mais en plus ils représentent l’avenir. Plus les étudiants maîtriseront le chinois, plus ça ouvrira des opportunités.

Comment l’Institut Confucius se positionne-t-il par rapport à la coopération sino-camerounaise en général ?

Pour la deuxième année consécutive, le Cameroun a reçu le prix de l’excellence des Instituts Confucius. Ce qui veut dire que sur environ 25 Instituts Conficius que compte l’Afrique, nous avons été les meilleurs. Et je crois que cela récompense les résultats de notre travail. Tout cela fait que le Cameroun s’ouvre davantage sur le plan linguistique à la Chine et c’est un atout pour développer la coopération dans les autres domaines.

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