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Paul Biya à N'Djamena - Sous le signe de la paix et de la réconciliation

Index de l'article
Paul Biya à N'Djamena
Sous le signe de la paix et de la réconciliation
Chad Celebrates Golden Jubilee Today
Suite officielle du chef de l’Etat
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Sous le signe de la paix et de la réconciliation

Paix et réconciliation nationale :; tels sont les maîtres-mots de la célébration ce jour du cinquantenaire de l’accession du Tchad à l’indépendance.

Emboîtant le pas aux autres pays de l’Afrique subsaharienne, la République du Tchad célèbre aujourd’hui le cinquantième anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Le Tchad indépendant, qui a effectivement atteint 50 ans le 11 août 2010, a choisi d’organiser une série de manifestations commémoratives qui culminent ce mardi 11 et demain 12 janvier 2011. Ces deux journées, déclarées fériées et chômées sur toute l’étendue du territoire tchadien, constituent le clou des célébrations d’un jubilé d’or placé sous le signe de la paix et de la réconciliation nationale.

Le visiteur qui foule le sol tchadien ces derniers jours en provenance de contrées au climat tropical certes chaud mais humide en cette saison, est surpris par l’air sec, les fréquents vents de poussière, le froid nocturne et matinal alternant avec les journées caniculaires. Les rigueurs de ce climat sahélien ne semblent pourtant pas affecter outre mesure l’effervescence et l’enthousiasme visible qu’ont affiché les N’Djamenois à l’approche du grand jour. La capitale tchadienne a revêtu ses plus beaux atours, en prévision de l’apothéose des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance du pays, en présence de nombreux invités de marque. Les festivités se déroulent en effet dans une ville de N’Djamena relookée. Les principales artères ont été bitumées et pavoisées, de nombreux édifices publics aménagés. Principaux pôles d’attraction : la vaste Place du Cinquantenaire ; le Palais du 15 janvier qui abrite la foire très courue du cinquantenaire.

La maire de N’Djamena, Marie Thérèse Mbaïlemdana, n’est pas peu fière des nouveaux habits dont sa cité s’est revêtue à l’occasion du cinquantenaire, et qui constituent pour elle un coup d’accélérateur pour la modernisation de la ville. Tout en procédant à l’embellissement de N’Djamena par le bitumage des grandes artères, l’érection de monuments, la plantation d’arbres, l’éclairage public et la pose de guirlandes lumineuses, la municipalité a invité les riverains des rues principales à paver la devanture de leurs maisons qui doivent être construites en matériaux durables.

Au moment où la Tchad souffle sur les 50 bougies de son indépendance, le thème de la célébration : «paix et réconciliation nationale pour un Tchad meilleur», ne pouvait être mieux choisi. Depuis son accession à l’indépendance le 11 août 1960, ce pays voisin situé au nord-est du Cameroun a connu des décennies de déchirements fratricides. Des tensions ethniques et politiques ont en effet profondément déstructuré le tissu social et sapé les fondements de l’Etat. L’on a pas oublié notamment l’époque d’incertitudes qui a amené les médias à qualifier le Tchad d’«Etat néant». La célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad offre au peuple tchadien l’occasion idoine de revisiter leur histoire tumultueuse et de jeter les bases leur permettant mettre en place les conditions d’un avenir plus prometteur. Les analystes envisageant cet avenir avec optimisme au regard des récents développements de l’actualité politique tchadienne marquée par la mise en œuvre de l’accord politique signé le 13 août 2007 entre l’opposition démocratique et la majorité présidentielle en vue du renforcement du processus démocratique.

Le colloque scientifique international organisé à N’Djamena du 3 au 5 janvier dernier a, dans le même esprit de paix et de réconciliation, donné l’occasion à la classe politique tchadienne de passer en revue les dates sombres de turpitudes et d’ébullition de leur pays, pour dégager les voies et moyens d’éviter à l’avenir de tomber dans les erreurs du passé, et de construire demain sur des bases solides.

Augustin FOGANG



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