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Dossier de la Rédaction

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Laurent Gbagbo rejette la proposition d'un gouvernement d’union nationale en Côte d'Ivoire

La proposition faite par le camp d’Alassane Ouattara lundi matin a été rejetée mardi par le camp adverse. On y voyait un pas en avant dans les négociations dans l’impasse depuis l’annonce des résultats du scrutin du 28 novembre dernier en Côte d’Ivoire. L’espoir d’une sortie de crise s’est vite dissipé. Le camp de Laurent Gbagbo a rejeté hier tout gouvernement d'union avec son rival Alassane Ouattara comme président ivoirien. Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, a qualifié l’offre de « diversion ». Il estime que "ce qui est non négociable, c'est la victoire de Laurent Gbagbo, officiellement élu et proclamé, qui gouverne le pays". Dans un entretien lundi dernier à la radio britannique BBC, Youssoufou Bamba, ambassadeur d’Alassane Ouattara aux Nations Unies, a affirmé que ce dernier proposait de former un "large gouvernement d'union" avec les partisans de Gbagbo si son rival renonce à la présidence. C'était la première fois depuis l'annonce des résultats provisoires de la présidentielle ivoirienne que le camp Ouattara disait vouloir négocier un gouvernement d'union nationale avec le camp Gbagbo.

De même, la médiation de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a visiblement débouché sur un échec. Il s’était décidé dimanche dans le site Internet du Journal Jeune Afrique à résoudre le problème ivoirien avant de quitter Abidjan. Arrivé samedi sous l’instruction du président en exercice de la Cedeao, il est finalement reparti de Côte d’Ivoire hier matin, après avoir rencontré au moins deux fois les deux principaux protagonistes de la crise, mais sans trouver d’issue à la crise. Le médiateur de l'Union africaine (UA), le Premier ministre kényan Raila Odinga a quant à lui indiqué qu'il retournera en Côte d'Ivoire demain jeudi ou vendredi. Tandis qu’au Tchad, plusieurs chefs d’Etat d’Afrique devaient examiner hier le dossier ivoirien, en marge du cinquantenaire de l’indépendance du pays d’Idriss Deby. Des initiatives en faveur d’une résolution pacifique de la crise politique ivoirienne qui viennent se greffer aux initiatives locales. Les évêques ivoiriens et d’autres membres du clergé appellent depuis plusieurs jours les fidèles à se joindre au mouvement de prière contre la guerre dans leur pays. Seulement, les violences sont loin de s’estomper. Hier encore, au moins deux civils ont été tués par balles à Abobo, une commune d’Abidjan majoritairement favorable à Alassane Ouattara. Les forces de défense et de sécurité y avaient investi le quartier PK18 depuis l'aube et ont fait usage de leurs armes selon RFI. Un habitant de ce quartier joint par téléphone a affirmé avoir vu dès son réveil plus de 50 cars de transport de policiers et des forces de l’ordre ouvrant le feu.

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