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Dossier de la Rédaction

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Des boutiques comme s'il en pleuvait

Les chantiers de nouvelles boutiques se multiplient dans la ville de Yaoundé, sous l’impulsion de la Communauté urbaine.


De part et d’autre de la nouvelle route Nkolbisson, des boutiques en construction ou achevées se succèdent, les unes après les autres. Ce chantier du village des jeunes d’Etetak a pour finalité d’obtenir 500 boutiques. Comme dans la plupart des chantiers de boutiques engagés par la Communauté urbaine qui supervise et fournit l’espace, des entreprises se chargent de la construction. Sur le site d’Etetak également. Selon les informations obtenues auprès d’un des concessionnaires, « notre entreprise a déjà construit 15 boutiques, en plus de blocs administratifs, et nous avons entamé les travaux il y a quatre à cinq mois. »

Quelques mètres plus loin, un autre chantier immense entamé depuis près d’un an courent à son terme. Ce projet, action conjointe de la Communauté urbaine de Yaoundé et d’entreprises immobilières privées, vise la construction de 1.000 boutiques. Au bord de la chaussée et à l’intérieur du marché Mokolo, quelques-unes de ces nouvelles boutiques sont déjà occupées. Pas d’envieux parmi les commerçants sans comptoir, la Communauté urbaine prévoit aussi des hangars, pour les mettre à l’abri. Hormis ces boutiques, deux blocs de 107 boutiques sont fin prêts. Les inscriptions entamées depuis le 1er mai 2010, révèle que la majorité des boutiques sont déjà prises parmi les 65 du bloc A, et les 42 du bloc B. Chaque occupant signe un contrat de trois ans. Certains peuvent louer leur box puis le sous-louer, ou encore se partager le loyer, entre 70.000 et 100.000 F par mois.

Entamés le 22 décembre 2009, les travaux des 150 boutiques du marché central ont été livrés en décembre dernier. Réparties dans trois bâtiments, la majorité de ces boutiques ont trouvé des occupants. Du cosmétique au téléphone portable, les magasins ont vite trouvé preneur. Le plus grand des bâtiments est situé devant la façade principale du marché. Il comporte un sous-sol, un étage et plus de 100 boutiques. Un pont le relie à l’ancien bâtiment. Les deux autres, les plus petits, sont situés aux abords de la tour principale du marché central. Celui en face de “l’immeuble Hollando” compte 32 boutiques. L’autre, à l’opposé comporte une vingtaine de box.

Quant au marché Mendong, près de 500 boutiques sont en chantier et seront disponibles d’ici trois mois. La Communauté urbaine de Yaoundé a opté pour une approche participative, grâce à laquelle chaque commerçant devrait s’acquitter d’une somme d’un million de F d’avance de deux ans sur le loyer. Pendant ces deux ans, les propriétaires paieront un loyer de 5.000 à 10.000 F par mois. Et au terme des deux ans, ils devront s’acquitter d’un loyer mensuel de 50.000 F. A ces 500 boutiques, la Communauté urbaine a prévu de munir ces bâtiments d’eau et d’électricité, mais aussi de parking.

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