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Dossier de la Rédaction

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Radiodiffusion : l’impératif digital

La situation du Cameroun présentée à la presse mardi à Yaoundé par le comité supervisant la migration de l’analogique au numérique.

Un compte à rebours est en cours, lancé par l’Union internationale des télécommunications. D’ici 2015, nombre d’équipements de radiodiffusion devront avoir migré de l’analogique au numérique. Il est question de s’adapter à l’évolution technologique, de ne pas être largué le moment venu. C’est autour de cette problématique que le Comité national de supervision de la migration de la radiodiffusion analogique au numérique a rencontré la presse hier à l’hôtel Djeuga de Yaoundé.

Le coordonnateur du secrétariat technique du Comité national de supervision, François Wakata, a rappelé qu’il se pose depuis quelque temps un problème mondial, la pression sur les fréquences. Au Cameroun, par exemple, la bande FM est presque saturée alors que le processus d’attribution des fréquences n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. L’environnement numérique offre, pour ainsi dire, plus d’espace. D’autres avantages ont été présentés : une meilleure qualité de l’image et du son, une plus grande convivialité dans la consommation des programmes, une économie d’énergie non négligeable dans l’émission… Et pour l’Etat, il en résulterait une économie de ressources en termes de fréquences – lesquelles, une fois libérées, pourraient être utilisées à autre chose. En outre, de nouveaux opérateurs, séduits par les perspectives du numérique, pourraient entrer en scène.

Mais le saut dans le numérique et les avantages subséquents ont un coût, qui a été rappelé lors de l’échange d’hier. D’abord au niveau du matériel, des équipements à mettre au niveau, ensuite au niveau de la formation ou du recyclage des ressources humaines. Cela dit, pour les experts du comité, le Cameroun (l’Etat comme les privés) doit s’astreindre aux efforts nécessaires à la conduite efficace de son processus de migration. Il s’agit d’éviter une sorte de marginalisation technologique. Un plan national est donc à élaborer. Challenges en vue, changer les émetteurs et les récepteurs de l’analogique au numérique, ou adjoindre aux anciens équipements des décodeurs, et définir un nouveau cadre d’exercice de la radiodiffusion.

2015 n’est pas si éloigné. Et les utilisateurs de micro-ordinateurs de longue date savent qu’aujourd’hui, les fameuses disquettes trois pouces, omniprésentes dans les secrétariats et autres bureaux à l’époque, sont quasiment hors circuit.

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